Hier soir j’ai regardé Misery,  que je n’avais encore jamais vu. Regardez cette scène où Annie Wilkes-Kathy Bates reproche à l’écrivain d’insérer des gros mots dans ses romans, même s’il s’agit de paroles de gamins de banlieue (elle avait l’air assez normale et gentille, avant ça) :

https://www.youtube.com/watch?v=UmH1MPe1d0Y

Ca fiche la trouille, pas vrai ? Vous voyez la tête de l’écrivain à la fin ? Ben nous, les auteurs jeunesse, on avait exactement la même à l’époque très récente de « l’affaire du genre » ! Et ça nous arrive assez souvent d’être épinglés à cause de « gros mots » dans les romans pour ados. Je pense que je penserai fort à Kathy Bates, la prochaine fois que cela arrivera…

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Et puis envie de vous parler d’un roman jeunesse que j’ai dévoré en deux jours, pourtant il n’est pas si court que ça. J’ai eu envie de me le procurer après avoir vu qu’il avait été adapté au cinéma. C’est une histoire vraie, arrivée à un enfant de 8 huit durant la seconde guerre mondiale. Immense intérêt à lire cette histoire vraie : aucun stéréotype ni simplification hâtive et malheureuse ne s’y balade. Le gamin est tout aussi bien trahi ou sauvé par des gens de tous les camps. Ô partisans du manichéisme, passez votre chemin. Et c’est un véritable roman d’aventures et de survie, très prenant : Cours sans te retourner, relaté par Uri Orlev.

9782081267220

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Fin de semaine : rencontres dans des classes du bassin de Saint-Raphaël, dans le cadre de l’opération De la plume à l’oreille, et toujours pour Théa pour l’éternité ! A tout bientôt…

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2 Commentaires
  • Pascale M.
    15 avril 2014

    Ha, ha, je l’avais vu avant d’écrire moi-même, ce film, et c’est vrai qu’aujourd’hui, je trouve ça encore plus flippant ! C’est vrai qu’on est souvent épinglés pour nos gros mots, mais nous c’est encore plus drôle, parce que ce sont les gamins qui nous en font le reproche, et pas une vieille coincée !

    • florence
      15 avril 2014

      Moralité : ne laisse jamais un minot te sauver la vie ! Il risquerait de te briser les jambes pour te forcer à écrire la suite de Harry Potter à la place de la Rowling (alors le mieux, hein, c’est que Harry se marie avec Hermione, on est d’accord !)