Aussi (lisez mes articles comme une frise), cet été sera celui du retour aux sources, reposant et profond, de mon amour pour les images. Ce blog sera le temps d’une vacance un atelier au repos. Un repos illusoire et faux, bien entendu.

(Atelier de Saul Leiter)

C’est toujours un regard au travers de la lucarne (même si ce terme de lucarne, qui était utilisé pour la télévision, n’a pas trouvé de justification pour les réseaux sociaux qu’on pratique pourtant toujours face à un écran aux contours définis. C’est qu’ils n’ont jamais été seulement un oeilleton, ils se veulent la vie même, souhaitant nous happer pour qu’on fasse tomber la cloison autour du trou).

(Nan Goldin)

Faire demi-tour, tourner le dos à la fascination, courir et plonger dans un espace qui crée un vrai choc thermique et corporel. Eprouver qu’il existe encore une pratique de l’immersion air/mer où les appareils technologiques ne résistent pas, rouillent, s’enrayent, s’abîment, paraissent si petits soudain, dérisoires. Qui sait si ce n’est pas ainsi que nous tombons dans le monde d’Alice, en tournant le dos au miroir au lieu de l’enjamber ? Quel est le monde rêvé ?

(Narelle Autio)

Ne rien dire, ne rien attendre. Juste entendre le vent et la mer. Le grondement du monde au loin. Dire au revoir aux petitesses de la vraie vie de l’autre côté du miroir.

 

S’éloigner sans prévenir. Pour se rapprocher.

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