Pause d’été dans les photos de la semaine. On verra si à la rentrée scolaire l’envie me reprendra de piocher parmi vos clichés de vos lectures de mes romans, et si mon amour pour Instagram persiste (oui, j’aime Instagram). Ces photos de la semaine, c’était beaucoup pour vous remercier d’être si lecteurs, si présents, si partageurs (une étude sur les habitudes de lecture des jeunes est sortie comme une grande révélation : ciel, les jeunes lisent ! Alors qu’il suffit de se promener un peu sur Instagram, par exemple, ou sur les comptes des Booktubeurs, pour s’en rendre compte. Lors de nos déplacements, nous auteurs jeunesse, on ne cesse de le constater aussi. Oui, les jeunes lisent. Mais ils font un choix de livres qui ne plaît souvent pas aux adultes élitistes).

Il y avait aussi bien sûr, dans ces photos de la semaine, la joie de voir  U4  mais aussi #Bleue si présents sur ce réseau, et d’y lire votre enthousiasme.

Mais pour le moment, et alors que le nombre de ces photos diminue, ce qui est normal, un roman chassant l’autre dans vos coups de cœur, j’ai très envie d’une restriction forte d’obligations, même et surtout ici, sur ce petit espace de liberté personnelle, ma petite mécanique. Besoin aussi d’une pause dans le jeu promotionnel, qui peut être très amusant, très gratifiant, mais aussi très épuisant pour l’âme (en tout cas pour l’âme de l’écrivain), qui ne s’y retrouve pas. Bref, besoin de vacances !

Et pour moi les vacances, c’est la profondeur. La reconnexion avec cette flamme qui se situe vers le ventre jusqu’au cœur. Écouter les martinets – je parle des martinets ici à chaque début d’été, comme si c’étaient eux qui me rappelaient au désordre. Éprouver la douceur du temps. Goûter les couleurs. Se baigner dans le soleil. S’exposer à la mer. Lire, vivre.

Certes, écrire, c’est évident, mais plus loin du stress des échéances, de la crainte de la réception, loin de l’objet-livre, en somme. Juste écrire pour l’écriture, et pour la vie.

Le retour en quelque sorte d’une mécanique des vagues, imprévisible, du tsunami au calme plat, au sein de ma petite mécanique. Comment cela pourrait-il ne pas démarrer par la beauté, et donc ce genre d’images ?


(C’est une amie qui m’a parlé de l’exposition Paula Becker au musée d’art moderne à Paris, expo que je ne dois pas louper…)

Au plaisir, chers amis…

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