Petite et très courte pause entre deux déplacements pour vous dire que :

Le Chat Pitre a gagné le prix, dans la catégorie Orange Givrée, du festival Histoire de Lire de Parthenay. Chouette, chouette, merci les enfants votants, et j’ai gagné une bouteille de jus de pommes et deux pommes en bois ! Oui parce que les pommes, là-bas, c’est le produit régional phare. (J’adore le surréalisme des dotations des prix jeunesse, et c’est sans ironie. Impossible d’attraper la grosse tête, et c’est tant mieux :-)). En tout cas c’étaient deux jours très agréables, en grande partie grâce aux super-women-bibliothécaires. Je n’oublie pas de vous fournir les vues de la fenêtre où j’étais logée :

 

– J’ai encore dévoré un ouvrage lumineux, acquis à la boutique du musée Fabre de Montpellier :

Je ne me lasse pas d’écouter Soulages parler de son travail. Et cela me donne envie de retourner à Conques. Par bonheur, cela risque fort d’être possible dans pas très longtemps.

Il évoque beaucoup de choses très émouvantes, et j’ai beaucoup appris sur son parcours. Il parle de ce qu’il aime, comme La vierge en majesté de Cimabue :

Il cite un portrait étonnant de Rimbaud fait par Mallarmé : « Avec je ne sais quoi de fièrement poussé ou mauvaisement, de fille du peuple, j’ajoute de son état de blanchisseuse, à cause de vastes mains, par la transition du chaud au froid rougies d’engelures, lesquelles eussent indiqué des métiers plus terribles, appartenant à un garçon… »

Et cet extrait de poème de Sponde :

Tout s’enfle contre moi, tout m’assaut, tout me tente

Et le monde, et la chair, et l’ange révolté

Dont l’onde, dont l’effort, dont le charme inventé

Et m’abîme, Seigneur, et m’ébranle, et m’enchante…

 

J’ai aussi lu :


dont j’ai aimé la poésie, la simplicité et la tendresse entre les deux personnages orphelins. Mais le genre du récit initiatique m’a laissée à la lisière de ce qui est, je le vois, un beau roman, qui a d’ailleurs été encensé partout. Je suis décontenancée de n’avoir pas tant aimé, sans réussir d’ailleurs à vraiment expliquer pourquoi, peut-être parce que cela m’a semblé être du déjà-lu, déjà-vu, heureusement pas du déjà-écrit-comme-ça, et la langue est très belle.

– Et je vous envoie à tous un joli brin de muguet

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