Nobody knows, de Hirokazu Kore-Eda, film sorti en 2004, actuellement sur Arte+7 (on se fait les toiles qu’on peut !), est un joyau tout à la fois sombre et lumineux, d’une lenteur miraculeusement vivante. Extrêmement touchée par la capacité du réalisateur à traiter un fait divers tragique de manière fluide, apaisée, sans aucun pathos, et surtout avec une grande maîtrise du récit. Chaque détail compte. Ces détails sont révélateurs du temps qui passe, avec ce qui grandit et ce qui déchoit. Ce qui décline et ce qui s’amasse. Ils sont parfois prémonitoires, ou bien surprenants comme ces imperceptibles flashs de lumière, deux si j’ai bien compté, comme des décharges dans le coeur.

A noter que le jeune garçon de 14 ans qui joue Akira a reçu le prix d’interprétation masculine au festival de Cannes. Il ne l’a pas volé !

Chaque instant de joie est à saisir.

Chaque course et chaque rire.

Chaque sourire et chaque moment de lumière…

Mais chaque peine aussi.

J’ai pensé aux Tombeaux des lucioles de Hotaru no Haka.

(Ce film est interdit aux moins de 12 ans. )

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