En amont de salons du livre, ou bien isolées, les rencontres scolaires permettent de discuter livres et littérature avec une écrivaine vivante !




Objectifs de la rencontre : La rencontre a pour buts premiers de :
1. Parler littérature ;
2. La rendre accessible ;
3. La rendre désirable.
(Et donner envie d’écrire peut être un dommage collatéral de tout ça !)
Voilà mes objectifs quand je vais à la rencontre des élèves. Mais pour que je puisse les atteindre, les élèves vont devoir venir en face de moi avec quelques prérequis, qui vont leur permettre d’adopter la posture de lecteurs et de lectrices.
C’est quoi, une posture de lecteurs et lectrices face à une autrice ? Il s’agit d’une posture similaire à celle d’un·e adulte qui se rend à une rencontre d’autrice dans une librairie, par exemple. Un·e adulte dans cette situation va avoir envie de demander ou d’entendre un éclairage particulier sur le contenu des romans de l’autrice qu’il ou elle aura lus d’elle, et sur les raisons qui l’ont conduite à les écrire. L’autrice en question, elle, aura surtout envie qu’on s’intéresse à ses romans, et sera curieuse de leur réception. Une écrivaine qui vient en classe n’est pas différente… même si elle a aussi en tête les 3 objectifs suscités.
Comment peut-on amener des élèves qui n’ont jamais connu le goût de la lecture à adopter cette posture de lecteurs et lectrices ? Évidemment, cela paraît artificiel d’adopter la posture de ce qu’on n’est pas de manière aisée ni volontaire. Mais lorsqu’on enseigne aux élèves comment se comporter au théâtre ou au musée alors que bien souvent ils n’y sont jamais allés, c’est pareil. Pour amener des élèves non-lecteurs et non-lectrices à adopter une posture de lecteurs et lectrices, il faut certes déployer un peu plus d’inventivité. Des pistes sont données ci-dessous.
Préparation avant la venue de l’autrice : Le prérequis essentiel est que les enfants ou adolescent·es aient lu (ou écouté) un ou plusieurs de mes ouvrages. Je sais, les élèves sont souvent rétifs et rétives à la lecture, mais pour que même ces élèves-là aient accès au contenu d’un de mes romans, il peut leur en être proposé la version audio, ou bien un·e adulte (enseignant·e, comédien·ne…), ou un·e élève plus âgé·e ou plus à l’aise, peut leur en faire une lecture à voix haute. Si le roman est long, des extraits évocateurs du récit peuvent être choisis. Seulement, à ces âges, lire ou écouter un roman ne suffit pas toujours pour se poser des questions à son sujet. Si vous sentez que c’est le cas, pour les aider à s’immerger davantage dans le contenu d’un ou plusieurs romans, et à s’interroger sur ce qu’ils racontent, il est toujours fructueux de les rendre acteurs et actrices de la rencontre.
Bonnes idées glanées ici ou là : préparation de saynètes, de lectures à voix haute, de dessins, de BD, d’affiches, de vidéos, d’un abécédaire sur les thèmes d’un livre, d’un kamishibaï, d’un jeu de société, découverte de l’art de la critique, réflexions/table ronde à thème philosophique, etc… Leur faire écrire des lettres aux personnages d’un récit, des réquisitoires ou plaidoiries, ou leur faire remplir une boîte avec des objets représentatifs d’un roman, par exemple, peut aussi permettre de lancer la discussion de manière fluide et ludique. Si les jeunes lecteurs et lectrices souhaitent avoir plus d’informations sur mes romans, vous pourrez les diriger vers ce site où vous vous trouvez.
Contenu de la rencontre : Enseignant·es, n’hésitez pas à me contacter pour affiner la rencontre.
Rencontre type (ce n’est qu’une base à discuter, bien sûr) :
A l’instar d’une rencontre en librairie avec une autrice, il ne s’agira pas d’une ennuyeuse conférence à sens unique de ma part. Les élèves devront venir avec des questions en tête à propos de ce qu’ils auront lu (ou écouté). Ces questions pourront être préparées avant avec l’enseignant·e, mais le travail fait en amont, s’il est constructif, peut suffire – l’enseignant·e connaît sa classe et sait ce qui sera le mieux.
– Dans un premier temps l’échange avec les élèves portera sur le ou les romans qu’ils auront lu ou écouté. Voir dans le paragraphe ci-dessus les idées d’activités en amont dont le résultat pourra m’être présenté. Cette restitution permettra aux élèves d’avoir envie de discuter du contenu des livres, et/ou de la démarche qui m’a conduite à les écrire, et/ou de la manière dont je m’y suis prise. Mes romans abordent par ailleurs des thèmes variés, qui peuvent générer des débats.
– Dans un second temps, on peut aborder des questions plus générales sur mon parcours, le métier d’écrivaine, la chaîne du livre, le processus d’écriture… J’y réponds toujours très volontiers, après avoir eu le plaisir de discuter de mes romans.
Variantes : Il est aussi possible que je propose la lecture d’un extrait d’un de mes ouvrages, pour illustrer un propos ou pour relancer une discussion. Sur demande de l’enseignant·e, un mini-atelier d’écriture de texte très court peut aussi éventuellement être proposé. Je suis à l’écoute de toute autre proposition.
Cas particulier = Renversante : Renversante n’est pas un roman mais un pamphlet destiné à révéler le sexisme présent dans notre société. Si vous donnez ce livre en lecture à vos élèves, la rencontre avec moi consistera en un débat sur cette question hélas encore polémique. Je suis armée, outillée, et j’aime en débattre, cependant la préparation de la classe en amont est encore plus nécessaire que pour tout autre livre. La rencontre est toujours passionnante si les élèves ne partent pas de zéro. C’est-à-dire, a minima, qu’au moins une partie des élèves soit convaincue que ce que j’ai renversé est juste. Pour y parvenir, des recherches, des exposés, des affiches peuvent être réalisés en amont, voire un travail sur la véracité d’études et de statistiques sociologiques sérieuses (car distinguer esprit critique et obscurantisme s’avère souvent nécessaire). Pour alimenter la réflexion, voici les articles que j’ai écrits suite à mes rencontres sur Renversante (il peut être intéressant de les lire avec vos élèves, si vous sentez que c’est possible). Et bien sûr, je suis hélas obligée de le préciser, l’enseignant·e qui m’invite dans sa classe doit soi-même être convaincu·e que travailler sur l’égalité filles-garçons est nécessaire. Me faire venir dans le cadre d’un projet sur l’égalité est la situation idéale.
Effectif du groupe : La rencontre sera réussie aussi si le public est restreint, et se limite à une seule classe (ou bien : 30 élèves au maximum). Même si les effectifs sont petits, la parole sera beaucoup moins facile si on rassemble 2 groupes qui ne se connaissent pas beaucoup (il s’ensuit souvent une crainte de parler très néfaste à la rencontre).
Nombre de rencontres par jour : C’est mieux si le nombre de rencontres se limite à 3 par jour (et 2 rencontres maximum par demi-journée), sous peine de me voir radoter les yeux dans le vide lors de la quatrième !
Nombre de journées de rencontres : Cela dépend du temps de trajet (pour que ce ne soit ni trop chronophage ni trop fatigant), sachant que j’habite entre Marseille et Toulon.
☞ S’il faut moins de 1h30 de transports en commun / moins de 40 min en voiture => dans ce cas je peux faire l’aller-retour sur une seule journée, avec 1/2 journée ou 1 journée entière de rencontres.
☞ S’il faut + d’1h30 de transports en commun pour vous rejoindre => je ne pourrai alors pas faire l’aller et le retour dans la même journée. L’invitation devra courir sur au moins deux journées, avec au moins une nuitée à prévoir.
Si venir en transports en commun s’avère impossible, je ne vous rejoindrai en voiture que si le trajet prend moins de 40 minutes.
Lieu de la rencontre : Les rencontres peuvent avoir lieu dans les écoles, les collèges, lycées, bibliothèques, ou hôpitaux… tant que l’endroit est calme et le plus agréable et intimiste possible. Un CDI, par exemple, est souvent le lieu idéal. Les élèves n’ont pas besoin de table (sauf si atelier d’écriture prévu). C’est mieux donc qu’ils n’en aient pas devant eux, car cela crée une barrière entre eux et moi.
Durée d’une rencontre : Suivant le public, l’âge des élèves, et le contenu de la rencontre, cette dernière dure de 1h à 1h30 (2h suivant les cas, surtout s’il y a restitution de productions des élèves).
Cas des e-rencontres : La rencontre peut éventuellement s’organiser en visio (via Teams ou Zoom ou autre logiciel), si on ne peut vraiment pas faire autrement. Cela s’appelle une e-rencontre et les conditions sont les mêmes. De façon basique il vaut mieux un grand écran et un bon micro en classe ! Et il est nécessaire de faire un test quelques heures avant pour vérifier que tout fonctionne (en cas de problèmes techniques la rencontre ne sera bien sûr pas facturée). La rencontre dure moins longtemps qu’une rencontre ordinaire : deux ou trois rencontres de 45 minutes dans une demi-journée, mais pas plus de quatre par jour.
Ateliers d’écriture : Un atelier d’écriture est à distinguer des rencontres ponctuelles. Il nécessite généralement plusieurs séances pour être bien mené. C’est pourquoi je n’en mène généralement que pour des classes pas loin de chez moi. Sur cette page je vous explique mieux. Si vous entrevoyez des solutions pour que j’en mène dans des classes plus éloignées, n’hésitez pas à me contacter.
Confidentialité : Une rencontre avec une classe est un moment intime et unique. Parfois même des secrets sont partagés, ce qui rend le moment exceptionnel. Les propos tenus par l’autrice n’ont pas vocation à se trouver repris dans une publication web (d’autant moins que souvent, ces propos sont déformés), sauf autorisation expresse de la part de celle-ci. Dans tous les cas, un compte rendu ou une photographie doit être soumis à autorisation puis validation avant d’être partagés sur le Net.
De même, une rencontre en visio ne peut pas être enregistrée puis rediffusée sans l’accord de l’autrice.



Tarifs
Pour information, je suis référencée sur le Pass Culture. Vous me trouverez donc sur Adage.
Les tarifs ci-dessous sont les tarifs Hors Taxe. Si durant l’année mon chiffre d’affaires dépasse le seuil de franchise de TVA, je serai hélas obligée de la facturer à l’organisateur (10% pour tout ce qui est en lien avec mes livres, 20% pour les ateliers d’écriture et de transmission de mon savoir).
TARIFS 2025
(le forfait demi-journée s’applique dès la 1ère heure)
Lectures publiques, rencontres ou débats autour de mes livres, présentation orale de mes oeuvres ou de mon processus de création : a minima : 510,56 € HT la journée et 308,01 € HT la demi-journée (tarifs Charte)
Ateliers d’écriture, ou transmission de savoir, ou toute autre rencontre/débat sans lien avec mes oeuvres : a minima : 510,56 € HT la journée et 308,01 € HT la demi-journée (tarifs Charte)
+ une demi-journée pour rémunérer le temps de préparation
Signatures (tarifs Charte) : 255,28 € HT la journée et 154,01 € HT la demi-journée.
Table ronde sans préparation, avec au moins 3 auteurs/autrices : 183 € HT (tarif CNL/Sofia) – à 2 auteurs·rices ou seule, c’est le tarif demi-journée des rencontres qui s’applique.
Lecture performance (tarif CNL/Sofia) : 488,01 € HT
TARIFS 2026
(le forfait demi-journée s’applique dès la 1ère heure)
Lectures publiques, rencontres ou débats autour de mes livres, présentation orale de mes oeuvres ou de mon processus de création : a minima : 514,64 € HT la journée et 310,47 € HT la demi-journée (tarifs Charte)
Ateliers d’écriture, ou transmission de savoir, ou toute autre rencontre/débat sans lien avec mes oeuvres : a minima : 514,64 € HT la journée et 310,47 € HT la demi-journée (tarifs Charte) + une demi-journée pour rémunérer le temps de préparation
Signatures (tarifs Charte) : 257,32 € HT la journée et 155,24 € HT la demi-journée.
Table ronde sans préparation, avec au moins 3 auteurs/autrices : (Non communiqué) € HT (tarif CNL/Sofia) – à 2 auteurs·rices ou seule, c’est le tarif demi-journée des rencontres qui s’applique.
Lecture performance (tarif CNL/Sofia) : (Non communiqué) € HT
Transport, hébergement, repas
Les conditions sont celles de La Charte des auteurices jeunesse : trajets, hébergement et repas sont à la charge de l’organisateur.
☞ LE PRINCIPE : C’EST L’ORGANISATEUR QUI AVANCE LES FRAIS
Exception : Le seul cas où je serai obligée d’avancer les frais de déplacement est celui où je viendrai en voiture (cela peut m’arriver pour de courts trajets de moins de 40 km, pas davantage – au-delà, le train sera la meilleure solution). Ce sera alors le barème kilométrique des impôts qui sera appliqué pour remboursement des frais (je possède une voiture de 6CV), en comptant les frais de péage.
☞ Au cas par cas :
Hébergement : Avancer les frais d’hébergement m’est absolument impossible.
Repas : Personnellement je suis plus souple avec les frais de repas. Comme ce n’est généralement pas une somme folle, on peut en discuter.
Déplacement : là aussi, comme pour les repas, on peut en discuter, si le montant n’est pas trop élevé. Mais ayez conscience en tant qu’organisateur qu’une avance de frais par l’autrice vous coûtera plus cher. Voir ci-dessous.
☞ En cas d’avance exceptionnelle de frais par l’autrice, prévoir un surcoût.
– Comme c’est moi qui prendrai le temps de chercher et acheter les billets de train, qui prendrai le risque d’avancer la somme, et qui paierai cotisations et impôts sur cette somme facturée, j’appliquerai une majoration de 20% pour frais de gestion/logistique (comme le ferait une agence de voyage).
– Pour que le risque reste minime, même si la convention prévoit le remboursement en cas d’annulation, le tarif choisi pour un billet de train sera celui qui permet le remboursement total du billet en cas d’annulation et ce jusqu’au dernier moment.
– Et enfin, si je deviens redevable de la TVA, celle-ci devra s’appliquer sur le montant total de la facture, ce qui signifie que l’organisateur devra payer la TVA aussi sur les frais avancés par l’autrice.
Focus sur les trajets
J’apprécie, si le trajet est long, c’est-à-dire plus de 3h, qu’on me choisisse une place solo en 1ère classe, car cela me permet de travailler, et cela surtout si le déplacement s’inscrit dans une période où les déplacements sont nombreux (automne et printemps). On minimise souvent la fatigue de ces nombreux trajets. Dans tous les cas merci d’éviter une place dans un carré – discussions entre gens qui se connaissent et dérangement garantis.
Merci de me proposer des horaires avant de me prendre un billet.
Focus sur l’hébergement
Je me déplace beaucoup et suis souvent loin de chez moi, ce qui implique que, sans vouloir paraître exigeante (!), j’ai besoin d’un minimum de confort que je vous détaille ici :
- ☞ s’il n’y a pas d’autre moyen d’hébergement que chez l’habitant, j’apprécie de bénéficier d’une salle de bain et de toilettes privatives, ainsi que d’un bureau dans la chambre pour travailler.
- ☞ si je suis seule, sans autre auteur/autrice pour discuter, merci d’éviter autant que possible les hébergements dans les zones commerciales ou industrielles très tristounettes (ah les soirées déprimantes en Campanile au bord de l’autoroute…). C’est tellement agréable d’être hébergée dans un endroit où l’on peut se promener, en coeur de ville par exemple ! Bien sûr, dans la mesure du possible, car je me déplace aussi dans les endroits qui ne sont pas touristiques 😉
- ☞ Organisateurices, j’adore passer du temps avec vous, mais ne vous forcez pas à passer toutes vos soirées avec moi, surtout si je suis logée dans un endroit sympa où je peux me promener seule (j’adore ça). Sans compter que parfois j’apprécie de pouvoir me coucher tôt.
- ☞ Après les rencontres et avant le repas du soir, merci de me ramener à mon hôtel pour que j’aie un temps pour me poser. Les journées de socialisation ininterrompue sont éreintantes.
Devis
En plus de la convention, sur demande de l’organisateur, je pourrai fournir un devis qui correspondra à ce que je facturerai.
⚠️ Bien distinguer le rôle de l’autrice de celui de l’organisateur. C’est à l’organisation et non à l’autrice d’évaluer tous les coûts logistiques de sa venue (hébergement, repas, trajets).
Convention
Pour que tout se passe bien, après avoir discuté ensemble des conditions, merci de m’adresser une convention au moins un mois avant la rencontre (je peux vous en fournir un modèle ou bien vous en trouverez ici).
Merci pour votre grande compréhension.


Question : comment rémunérer un auteur ou une autrice sans se compliquer la vie ?
Réponse : réceptionner sa facture, son RIB, et le ou la payer.
Et c’est tout !
N’écoutez surtout pas ceux qui veulent vous faire croire que vous devez vous embêter avec l’Urssaf Limousin, parce que vous n’avez rien à y faire.
A noter : vous n’êtes pas « diffuseur » (= exploitant d’oeuvres) lorsque vous rémunérez un auteur ou une autrice pour des rencontres, lectures, ateliers ou tables rondes. Aussi vous n’avez pas à vous inscrire à l’Urssaf Limousin comme « diffuseur », et vous n’avez pas à payer la contribution exploitant, mal nommée « contribution diffuseur ».
Si vous avez des doutes, les textes légaux sont explicités ici : Rémunérer un·e AA – bonnes pratiques.
MERCI DONC DE NE PAS DÉCLARER CES REVENUS À L’URSSAF LIMOUSIN,
car cela complique inutilement la déclaration des auteurs et autrices (et cela vous prend du temps pour rien). En tout cas, s’il vous plait, ne déclarez pas les miens !!! Ne vous inquiétez pas, je vais bien déclarer ces revenus moi-même (car je tiens à bénéficier d’une retraite, un jour ;-)).


CHERS PROS DOC : Petit message à propos de la SOFIA, très important pour nous auteurs et autrices. Cliquez ici pour comprendre. (Et auteurs, autrices, diffusez largement cette information méconnue auprès des profs docs).

Illustration : La dame et sa servante lui tendant une lettre, Johannes Vermeer