Un mot pour évoquer le charme noir de ce film de James Gray vu hier : Two lovers.
Ça faisait un paquet de temps que je n’avais pas été séduite par un film, donc merci Mister Gray. D’abord dire que j’ai trouvé pourtant l’histoire très banale, mais tournée et racontée avec une grande maîtrise, une maîtrise presque froide. Du coup le plaisir essentiel provient de l’animalité de Joaquin Phenix, étonnant, imprévisible (et très très charmant dans cette humanité), sublimée par les lumières et les plans, qui m’ont fait penser parfois à In the mood for love. Les films d’amour au cinoche, j’y vais généralement à reculons, mais comme là c’était en TV à la demande, j’ai tenté, et pas regretté. Une nouvelle forme de film romantique, où les personnages m’ont paru absurdes et enfantins pris entre les mailles de leur destin, ce qui donne un propos aussi peu crédible que le sont tous les atermoiements amoureux dans la vie, dont Gray a su prélever d’après moi toute la dose absurde et noire. Finalement, j’ai vu un thriller intime. Et j’adore les thrillers intimes, j’en vis et vois tous les jours 🙂
Pluie,
dédoublement,
miroir :
tout pour me plaire.
Pascale M.
21 mai 2013Oui, j’avais bien aimé aussi !