… C’est se sentir un peu comme la Johanna Staude de Klimt.
La chaleur de chez soi encore sur les joues, les lèvres, dans les tons chauds du manteau.
C’est porter un tour de cou douillet pour le confort ou pour la défense – c’est s’armer ou s’ouvrir on ne sait pas – c’est s’éloigner des flammes dansantes de la cheminée, c’est braver l’extérieur, c’est quitter les cercles tournoyants de l’écriture, c’est se sentir mi-joyeuse mi-résignée.
C’est aussi retenir quelque chose, que soi-même ignore encore, qui restera lui en-dedans, au chaud. Un mot, une formule ou un mantra pour les métamorphoses inéluctables, un mot pour les rencontres, un mot pour la dissémination de soi, telles les cendres abandonnées qu’on laisse derrière soi, avec les chats.
A demain !