Certains auteurs disent qu’il faut choisir entre lire et écrire. Lire prendrait trop de temps, et on n’aurait plus le temps d’écrire.
Ca me fait penser à une vendeuse de beignets qui ne goûterait pas ses propres beignets parce que ça fait grossir (Ok, je vais arrêter avec les références céliniennes, promis !)
Quoi qu’il en soit, certains auteurs lisent ! C’est le cas de ma copine-collègue Pascale Maret qui parle de rentrée littéraire et qui a aussi lu (je dis aussi parce que les livres jeunesse ne sont pas comptabilisés dans les sorties de la rentrée littéraire) et a aimé Théa. C’est ici, et cela me fait très plaisir. C’est bien de se lire entre auteurs jeunesse, comme cela, je trouve. J’ai commencé son nouveau roman, et j’ai déjà accroché. Sûr que je vous en reparle bientôt, et ce ne sera pas pour « rendre la pareille », comme on dit.
Sinon demain je serai à Fuveau, le premier salon de la saison. C’est aussi l’un des tout premiers salons que j’ai faits dans ma « carrière » (que de cailloux) d’auteure jeunesse de quelques années, mine de rien. Les dispositions sont tout autres. Grande lucidité. Plus de légèreté, plus de détachement. Lorsque j’en arriverai à la désinvolture, j’arrêterai.
Quoi qu’il en soit j’irai sans doute devant le stand de Tahar Ben Jelloun, parrain du salon dont le thème est le Maroc.