Dernières bonnes lectures, que je n’ai pas encore eu l’occasion de partager ici (et que je compile sur ce blog comme carnet de lecture-mémoire pour moi-même, désolée donc si parfois mes commentaires sont sommaires).

Perspectives, de Laurent Binet, que je n’avais encore jamais lu. Drôle et malin !

Monique s’évade, de Edouard Louis. Jamais déçue par Edouard Louis, qui me touche et me parle. Très court texte, que j’ai jugé très tendre et apaisé.

De délicieux enfants, de Flore Vesco. J’adore l’impertinence et l’audace de Flore, encore présentes ici. Un bel hommage au désir féminin, presque vengeur en raison de son invisibilité patente dans les contes traditionnels.

Les 2 premiers tomes de Ellana, de Piette Bottero. J’avais commencé il y a longtemps La quête d’Ewilan, sans le finir, pas spécialement emballée. Mais de jeunes grandes lectrices m’ont fait promettre de lire Eliana, qu’elles avaient trouvé incroyable (récit qui commence, chronologiquement, avant La quête d’Ewilan). Bon, j’ai tenté pour elles. Et là, surprise, j’ai été totalement emportée. Pas lu le 3e, qu’il faut apparemment lire après La quête d’Ewilan (c’est un peu un labyrinthe, cette oeuvre), et je ne le lirai sans doute pas (la fantasy n’est pas tant ma tasse de thé, à de rares exceptions), mais très contente d’avoir découvert tout le talent du regretté Pierre Bottero. Son succès est loin d’être immérité.

Déjà partagé sur les réseaux mais pas ici :

Quelle merveille que ce roman ! Comment n’ai-je pas entendu parler de cette écrivaine auparavant ? Elle a ici créé une pépite de délicatesse, d’humour iconoclaste, et d’humanité. Le personnage de Lobbi, 22 ans, est si beau ! J’aimerais que tous les jeunes hommes, et adolescents, lisent ce récit (pitié, faites-le paraître en « jeunesse »). En attendant, offrez-le leur, et offrez-vous ce bonheur parfait de lecture (je l’ai dévoré en 2 nuits). 
Je vais enchaîner sur un autre de la même autrice, *L’exception*. Je vous en donnerai des nouvelles. 


Les nouvelles : après mon éblouissement suite à la lecture de *Rosa Candida* j’ai voulu rester dans l’univers d’Audur Ava Olafsdottir, et ce fut un plaisir avec *Miss Islande* et *La vérité sur la lumière* (même si je n’ai pas retrouvé le pur délice du premier). 
Puis j’ai voulu découvrir Cécile Coulon que je n’avais jamais lue encore, et bonne pioche avec *Seule en sa demeure*, que j’ai dévoré. Très beau style, narration maîtrisée et des personnages très attachants et complexes. Tout pour me plaire.
Je commence à m’interroger sérieusement quant à cette évidence récurrente : une fois sur dix, lorsqu’un roman de littérature générale me plaît énormément, je me dis qu’il aurait pu être publié en littérature jeunesse (ne répondez pas, ce n’est qu’un questionnement rhétorique :-))…

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