Et voici mes bonnes lectures de fin d’année ! Comme d’habitude, je choisis de ne pas partager mes lectures mauvaises ou trop mitigées, pour ne pas blesser un auteur ou une autrice, ou parce que je trouve sans intérêt d’en parler.
C’est ici davantage une mémoire de ce que j’ai lu que des chroniques ou critiques circonstanciées, car le temps me manque, pardonnez-moi donc si je suis parfois peu loquace.

Quand on arrive en France : dès que j’ai entendu Jean-Michel Billioud en parler lors d’une présentation de nouveautés organisée par l’ARL PACA, j’ai su qu’il me fallait cet ouvrage passionnant, qui participe à la déconstruction de ce que l’on nous apprend, de ce que l’on cherche à nous faire retenir. Sexisme, racisme, c’est toujours une question de récit. Quand on creuse, on est effarés de découvrir ce qui fut en réalité caché ou déformé, pour qu’il n’en reste que ce qui arrange une frange de population (spoil : la plus puissante). Passionnant pour moi qui réfléchis et écris sur le sujet depuis (je crois) toujours, au final, d’une manière ou d’une autre. Merci, donc, Jean-Michel, pour avoir fait tout le boulot de déconstruction d’un récit de l’immigration française, c’est précieux et édifiant.

L’exception : encore un excellent Audur Ava Olafsdottir, plein de charme et de tendresse envers ses personnages.

Combats et métamorphoses d’une femme, de Edouard Louis

Bien sûr, quand on a lu Monique s’évade juste avant, cela fait un peu doublon, mais il ne s’agit pas précisément des mêmes anecdotes (mais comment fait Edouard Louis pour se souvenir d’autant de choses ??), et l’analyse et les ressentis sont toujours passionnants. Je ne me lasse pas de réfléchir à cette question du classisme (là encore mêmes ressorts que ceux du sexisme et du racisme).

Madeleine avant l’aube, de Sandrine Collette

Il est toujours question de classisme, ici, même si c’est à une autre époque. Ce roman a eu tant de prix mérités qu’il est inutile de s’étendre : foncez, il est passionnant, bien écrit, prenant, matière à réflexion.

La prochaine fois que tu mordras la poussière, de Panayotis Pascot

Sincère et pas mal écrit donc touchant. Un beau récit d’acceptation de soi.

Traverser les montagnes et venir naître ici, de Marie Pavlenko

Très beau, et une leçon d’humanité essentielle. Bravo Marie !

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