Et oui aujourd’hui c’était le 1er avril, et même le chat a eu son poisson collé dans le dos. Toutes les informations me sont parues suspectes, notamment celle affirmant que cette année nous n’aurons pas de printemps. Sinon des bébés collaborent pour se débarrasser des méchants, les déplacements sont déconseillés en Ile-de-France et les fréquences 4G modifient notre climat. On lutte contre les insectes ravageurs depuis l’espace, Nabokov haïssait les pensées exprimées en italique, la cohomologie est un outil de la topologie algébrique et on espère que vous avez ri durant le week-end pascal.
Le rythme s’accélère, après une pause où je n’ai pu que réfléchir à quarante possibilités de roman sans déboucher sur rien de constructif. Pas d’affolement, je commence à comprendre comment ça fonctionne. Latence et longueur de temps. Et demain, rencontres toute la journée dans un collège de Cavaillon. Jeudi idem à Gardanne. Samedi je suis censée jouer du piano (Prokofiev) devant un public que j’espère le plus restreint possible, et dimanche départ pour une semaine de rencontres en Andorre, durant laquelle je serai hébergée par une très bonne copine, donc que du plaisir. Après, ce seront les vacances des enfants, donc ne me demandez pas quand et comment je vais pouvoir écrire ce mois-ci, car c’est la plus grande inconnue de ma vie si fantastiquement trépidante.
Bon début de semaine à vous !
Pascale M.
2 avril 2013Moi aussi, je bouge pas mal, et l’écriture n’avance guère, mais tu as raison : latence et longueur de temps…