C’était mon 15e Montreuil ! (Et sans doute même davantage – je n’ai pas d’archives bloguesques avant 2009, or ce blog, objet ringard que j’affectionne, est ma mémoire professionnelle). MERCI à toutes celles et ceux qui sont venus me faire signer leur livre, sur le stand des fidèles éditions Nathan, dont l’adorable @le_dromadaire_litteraire sur la photo !
Et surtout merci pour vos mots à tous et toutes. C’est si beau d’entendre que mes romans vous ont touchés, que vous les relisez tellement vous les aimez, que vous les offrez autour de vous (c’est ce qui arrive notamment pour #bleue, dont j’ai dédicacé samedi de nombreux exemplaires, un petit miracle puisque ce roman a presque 10 ans maintenant !)
Et j’aimerais parler de ce bonheur de discuter avec des personnes, auteurices ou éditeurices ou lecteurices, toutes engagées, toutes désireuses de résister à la petite musique crispante et grinçante et nauséeuse qui nous enveloppe ces temps-ci. Montreuil c’est aussi cela, en souterrain, en sous-texte, une autre musique qui naît, se crée, et qui gonfle. Il n’est pas impossible que des projets portant cette musique y naissent ou s’y confirment, projets qui résisteraient à la tentation d’encore plaire, distraire, complaire, mais qui bousculeraient, emporteraient, bouleverseraient. Des projets tsunamis ou mascarets, au-delà des clapotis.
A l’année prochaine donc, Montreuil et fidèles de Montreuil, avec de nouveaux romans à signer, et d’autres étoiles dans les yeux.
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Et voici quelques instantanés de la petite virée post-Montreuil avec Fifille métamorphosée en parfaite petite Parisienne ! Grâce à elle ai découvert le caveau de la huchette où nous avons pu swinguer joyeusement, mais aussi la philharmonie où se sont jouées de bien belles illuminations (Fauré, Mendelssohn…).
Puis dans le désordre un petit tour de grande roue aux Tuileries…
… et un grand tour au jeu de paume pour mieux connaître Chantal Ackerman et découvrir Tina Barney (deux très belles expositions).
Au musée Rodin, l’incroyable histoire/enquête autour de la robe de chambre de Balzac. Ai beaucoup aimé. Un récit et une scénographie passionnants autour d’une simple commande de statue !
A Beaubourg une expo un peu oubliable autour des nouveaux artistes chinois, aux Tuileries un marché de Noel réjouissant, et enfin des kilomètres dans un Paris ensoleillé. Mais surtout le bonheur et la joie de passer du temps avec ma fille qui ne cesse de me surprendre positivement. Je la soupçonne d’avoir en elle cette capacité au bonheur pas donnée à tout le monde – quels que soient ses choix, quelle que soit sa vie, rien d’autre ne m’importe.
Un joli mois de décembre débute donc dans cet ici-bas microcosmique, tout en lumières dans le noir chaos du monde.