On parle encore de secrets.com !
Sur le blog d’une professeur documentaliste, Doc Bird : Un roman léger qui devrait plaire aux sixièmes car sur le thème des réseaux sociaux : on y découvre que la vraie vie est aussi passionnante que la virtuelle et qu’il faut utiliser les réseaux avec parcimonie, en faisant preuve d’esprit critique.
Et Chez Canel qui partage ses avis avec sa fille Kiwi (si j’ai bien compris) :
La fille : J’ai adoré ce livre car c’est agréable et facile à lire. J’aime bien le personnage principal mais je trouve qu’elle est un peu trop parfaite et qu’elle n’a jamais de problèmes. Je trouve que créer un site de secrets est une bonne idée pour ceux qui n’arrivent pas à les avouer, mais ça devient trop compliqué à gérer pour des personnes de leur âge. Kiwi
La mère : Sous ses airs gentillets, parfois naïfs et simplistes, ce roman jeunesse ouvre des réflexions riches sur l’adolescence, l’amitié, la confiance, la solidarité. Mais aussi sur le nécessaire soutien des adultes en cas de problèmes, et la difficulté de maîtriser les propos sur le net – pas si anonymes et discrets qu’on peut le supposer a priori. Canel
C’est drôle comme ce roman génère des propos contradictoires : léger ou bien riche en réflexion ? Personnage qui n’a jamais de problèmes et qui pourtant ne cesse d’en rencontrer ? Héroïne parfaite mais qui se trompe et tâtonne sans arrêt ? A vrai dire, cette ambiguité me plait beaucoup. Elle reflète ce que j’ai voulu retranscrire de cet âge si particulier : une capacité de passer des rires aux larmes, de la profondeur à la légèreté, de la naïveté à un esprit critique décapant, ou de l’enfance à l’adolescence en l’espace d’un claquement de doigts. Un âge pas si facile que ça, donc, même si en apparence tout va bien… Et puis à l’origine, juste le désir et le grand plaisir de raconter une histoire, tout en aimant mes personnages.
On ne m’en voudra pas, je l’espère, de mettre en sujet de cet article et donc en exergue, les mots qui malgré tout me paraissent les plus importants, parce que raconter une histoire pour enfants et adolescents nécessite toujours de se plonger dans l’enfance et l’adolescence, et de s’y réfléchir – c’est comme cela que je veux l’entendre !
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Et en parlant de réflexion, je suis tombée par hasard sur l’un des tout premier selfie d’ado !
Il s’agit de la grand-duchesse Anastasia de Russie, qui avait alors 13 ans, en 1914. Déjà reine des réseaux sociaux de l’époque ? – si différents d’aujourd’hui…