Après l’Ardèche, après l’Auvergne, mon séjour en Suisse se déroule à merveille, sous un soleil parfait. Je vous partage ici des photos de Fribourg et de Gruyères (oui oui c’est bien de là que vient le gruyère !), dont l’emblème est la… grue. Ca, c’est pour votre culture générale, vous saurez d’où vient ce mot désormais !

Je suis accompagnée par d’adorables bibliothécaires (sur la photo, Chantal, qui a tout organisé, grand merci à elle), aux petits soins pour moi, qui me font visiter les lieux, chocolaterie Villard comprise, et qui me charment par leurs expressions imagées : « ça dure la vie des souris » pour dire que c’est trop long, par exemple. Ici on parle de « Natel » pour évoquer son téléphone. Et ici, aussi, on installe de petites palissades le long des routes pour empêcher les grenouilles de s’y faire écraser. Les grenouilles longent la palissade, au bout de laquelle se trouve un seau. Elles y tombent et quelqu’un le prend ensuite, traverse la route avec, et libère ainsi les grenouilles de l’autre côté, saines et sauves. Ecoutez, ça aussi j’adore !

Outre le fait que je me trouve dans un paysage de carte postale, mes rencontres avec les classes sont un pur bonheur (avec des ados en chaussons car ici c’est comme ça dans les établissements, ça aussi j’adore !). Toutes sont hyper bien préparées et m’ont présenté des travaux très originaux à partir de mes romans : exposés, puzzles, saynètes, BD, débat philosophique, articles de journaux, jeu de société…

Les échanges qui ont suivi ont été d’une grande richesse.
Oh, et puis vous savez qu’ici, dans l’équivalent du collège français, il peut y avoir un animal, un chien par exemple, qui a un rôle de soutien émotionnel ? Un élève stressé peut aller lui faire un câlin. A Avry, c’est une chienne nommée Taïga – ce qui m’a d’autant plu que c’est le nom de la chienne présente dans mon roman à paraître chez Nathan !


Encore une journée de rencontres, qui va démarrer tout à l’heure, avec des élèves de 15 ans, puis demain hop retour chez moi. Courte pause avant de repartir. Je vous expliquerai tout ça.
En attendant, je vous envoie du soleil helvète. Portez-vous bien !

PS : Eh oui c’est « à cause de » la Suisse que j’ai dû refuser une enthousiasmante proposition de table ronde au salon du livre de Paris. Vivement le don d’ubiquité !

Edit : mon éditrice de L’école des loisirs me signale que, si, j’ai bien le don d’ubiquité, je suis AUSSI au Grand Palais, la preuve :

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