Notes pour carnet de voyage. (Cécile H et moi avions évoqué cette nécessité de noter pour ne pas oublier le nom des lieux. Nous ne gardons que les images et les sensations en tête, sinon).
Lundi fut le jour des formalités administratives et installation dans un autre lieu (merci Muriel).
Mardi soir, longue marche dans le cirque de Mafate (5 heures), du col des boeufs à La Nouvelle.
J’ai trouvé cela très beau mais quelque déception devant une nature que j’imaginais plus luxuriante. Souvenirs de Guyane et de Basse-Terre en Guadeloupe. Simplement, il me fallait attendre de découvrir d’autres coins de l’île…
Mercredi pause aux plages.
Toujours pas de rayon vert, à cause des nuages posés sur l’horizon, tenaces, ligneux.
Jeudi cascades à Sainte-Suzanne et visite de Saint-Denis :
Ah, se baigner sous cette cascade ! Et nous sommes restés longtemps à observer dans l’arbre de gauche les oiseaux tisserins (ou béliers en créole), jaunes artisans infatigables et graciles, ramasser des fils dans l’eau et dans les autres arbres pour tisser leurs nids.
Saint-Denis est riche et j’ai pris peu de photos. Maisons coloniales, marché malgache, trognes, visages, regards ardents.
Vendredi marché de Saint-Paul :
Un peu trop de monde, sinon j’ai beaucoup aimé cette ville.
Et hier très grosse journée dans le sud sauvage, autour du piton de la fournaise. Là, coup de coeur. La luxuriance, enfin. L’étonnement. La beauté. Le froid saisissant au détour d’une plaine des sables, coulées de lave successives, incroyables, et reliefs escarpés, anciens repaires de pirates…
Aujourd’hui le ciel est couvert. Je vais m’essayer à la cuisine. Après avoir réussi il y a 2 jours un plat massalé, cette fois ce sera rougail-saucisses. Mais avant, à midi, un bon poulet-la-route conviendra parfaitement !