Je vais vous raconter une histoire vraie.
Dans Le Grand Saut tome 1, tous mes personnages vivent dans ma ville, et sans les préciser dans le roman je connais très exactement leurs adresses. L’un de ces personnages a tout de suite, de façon évidente, eu sa place dans ma propre maison. Je ne sais pas trop pourquoi, mais cette jeune fille devait vivre là, ça lui correspondait parfaitement. Est-ce parce qu’il s’agit du personnage qui découvre peu à peu le plaisir de l’écriture, et que je m’en sens proche ? Peut-être. De façon tout aussi évidente mais tout aussi mystérieuse pour moi-même, son prénom s’est très vite imposé : elle s’appellerait Iris. Je me pose souvent peu de questions sur le choix des prénoms de mes personnages. Ils viennent souvent comme ça. Parce que le personnage doit s’appeler ainsi, voilà tout.
Avant-hier soir tard je suis revenue de Genève (à ce propos merci à tous ceux que j’y ai rencontrés, c’était très exaltant, amical et passionnant), la tête en plein dans la Science-Fiction et l’imaginaire qui se promène dans l’espace, le temps, etc…, puisque c’était le thème des tables rondes de ce séjour, et ma grande fille m’a tout de suite dit dès mon arrivée, les yeux brillants : « maman, on a fait une découverte incroyable ! », et elle m’explique : en décrochant pour nettoyer pour la première fois complètement le radiateur d’une des chambres après des travaux, elle et son père sont tombés sur un objet qui s’y était coincé du temps des anciens propriétaires (que nous n’avons pas connus). Il s’agissait, m’explique-t-elle encore, d’un objet en bois qui était très certainement accroché à la porte d’entrée de la chambre. L’objet portait le prénom de l’occupante de la chambre.
Et ils me le brandissent :
…
Ce n’est pas la première fois, loin de là, que l’écriture me réserve ce genre d’échos étranges (ici aussi).
Tom
20 mars 2017Juste dingue !