Demain nous fêterons les 30 ans de la chute du mur de Berlin. Pour ma génération, qui était ado à ce moment-là, cet anniversaire charrie énormément d’images et d’émotions. J’ai ressenti un plaisir fou à raconter l’édification du mur de la honte, en 1961, dans le tome 2 de la famille Papillon qui est paru il y a 2 jours, avec comme personnage emblématique un ours tout à fait loufoque (en utilisant l’une des séries incroyables de Jean-Marie Donat), et un plaisir encore plus grand à relater sa chute dans le tome 3 (qui paraîtra en mai 2020, patience !).
Ci-dessus des photos du tome 2 mais aussi, ci-dessous, une photo sensationnelle de Hans Conrad Schumann qui a saisi ce soldat de la RDA qui après avoir hésité, piétiné, sur le coup d’une impulsion saute finalement de la RDA jusqu’en RFA juste avant l’édification du mur (son histoire est dingue et j’ai failli l’utiliser mais pas pu – j’ai dû faire beaucoup de concessions tellement mes recherches m’ont appris de choses folles et passionnantes).
(Je suis triste que l’Histoire m’ait si peu intéressée au collège et au lycée, si on me l’avait racontée au travers de destins individuels j’aurais été passionnée. Tant pis, je le deviens aujourd’hui et rien n’est jamais trop tard.)
En tout cas l’écriture de cette saga papillonnesque est pas-sion-nante, et j’espère que sa lecture le sera aussi !