Ca y est, la saison des déplacements est terminée. Heureuse de pouvoir me poser et écrire enfin sereinement. C’est ennuyeux pour moi, en tout cas contre-productif, que j’aie autant besoin de liberté devant moi, de journées grandes ouvertes comme des fenêtres afin de pouvoir y laisser s’envoler mon imaginaire. J’envie parfois les écrivains capables d’écrire dans tout moment creux qui se présente, et n’importe où. J’ai besoin quant à moi de solitude et de grandes plages de liberté, devant un horizon vierge. J’apprends à l’accepter, et à vivre pleinement dans les temps d’horizon perturbé par des lames de vie. Et (c’est un peu un message perso pour qui se reconnaîtra) : si on commence à raisonner en terme de productivité littéraire, c’est un peu la fin des haricots !
Voici à ce propos une photo que j’aime beaucoup d’un écrivain au travail. Un écrivain particulier, qui savait doser voyages et écriture. Il notait tout en vivant, puis rentrait, se posait et vivait en écrivant. Il s’agit de Nicolas Bouvier.
Pascale
12 juin 2011Ouf, moi aussi, je suis enfin rentrée à la maison après un marathon assez épuisant. Ah oui, se coller devant sa table et n’en plus bouger !
Il faut vraiment que je termine le premier jet de mon roman ( plus que quelques pages…), mais ça va être un bonheur de s’y remettre après toute cette agitation. Bon courage pour tes projets (mais si ça démarre dans l’enthousiasme, ça devrait bien se passer).
Gaël Aymon
10 juin 2011🙂
florence
10 juin 2011Il s’est reconnu !