De retour après la folie-Montreuil, avec devant moi un mois de décembre beaucoup plus calme en déplacements, ouf. Place à l’écriture.
En attendant, quelques images de ces derniers jours. Images du sud…
Le bonheur total d’une chambre avec vue sur le lever du soleil qui faisait flamboyer les branches des pins.
Un sentier des douaniers.
Dommage que dans ces coins-là superbes, l’argent et la haine raciale se conjuguent à tous les temps… Mais ne généralisons pas car on y rencontre toujours de belles personnes et c’est en elles qu’on peut avoir confiance. Et puis on arrive dans ces classes-là avec nos livres, nos discours, nos valeurs, peut-être le souffle d’autres mondes possibles, et on peut se sentir aussi utile que dans les quartiers défavorisés. Toujours envie de merci aux organisateurs de ces manifestations qui nous permettent cela.
Et à Paris je n’ai hélas pas eu le courage d’attendre 2 heures pour Frida Kahlo, c’était au-dessus de mes forces cette fois-ci ! Il faudra que j’y retourne avec un billet coupe-fil. Mais je n’ai pas regretté d’être allée à la place voir l’expo des photos en couleurs de Depardon. Beaucoup aimé en particulier ses photos des enfants de Glasgow, touches de rose-doudou dans une solitude urbaine étrangement enveloppante.