C’est toujours une affaire de fous, ce truc de se rendre à La Capitale, La ville Lumière, avec toute l’organisation logistique que cela comporte pour moi qui viens du sud, uniquement pour s’enfermer dans une sorte d’immense hangar surchauffé en pleine banlieue. Eh bien, le croirez-vous, on trouve quand même ça sensationnel. Parce qu’il s’agit d’un front majeur de résistance pour la culture, qui plus est dirigée vers la jeunesse, et que c’est toujours exaltant de rencontrer tous ces acteurs du livre réunis en un seul lieu, oeuvrant pour ce même objectif (plus ou moins suivant les individus, mais ne chipotons pas).
Evidemment, on eut aimé, vu l’ampleur du truc, vu la relative santé du secteur du livre jeunesse, que les médias s’emparent davantage de l’événement, mais encore une fois, ne chipotons pas.
Evidemment, on aimerait qu’avec cette relative santé les auteurs soient mieux traités, et que cette cause soit mieux entendue. Tenez, qui a entendu parler du mouvement qui a légèrement agité le salon du livre de Montreuil ce week-end, Les auteurs tous à poil ? Cliquez sur l’image pour en savoir davantage :
Mais ne chipotons pas.
En réalité, je n’ai vraiment aucune envie de chipoter (et ça, c’est mal), parce que ce Montreuil-ci fut incroyable. J’aimerais tellement remercier tous ceux qui sont venus me dire, simplement, juste comme ça, combien ils ont aimé l’un de mes romans. Remercier les jeunes blogueurs enthousiastes et fidèles (Nathan, Tom et Théo, promis, je ne vous confondrai plus 🙂 Clem, grand merci d’être passée !) Remercier les éditeurs enthousiastes qui me montrent leur confiance et croient en tel ou tel projet. Et puis revoir autant de copains et copines, qu’est-ce que ça fait du bien, aussi !
Donc, sans perdre de vue ce qui cloche profondément, je peux dire que j’ai passé un excellent Montreuil, qui me donne envie d’aller encore plus loin dans mes défis personnels d’écriture. Et ça, ce n’est pas rien.
C’est même, à vrai dire, l’essentiel, et je réalise ma chance de pouvoir le faire.
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Je n’ai quand même pas passé trois jours dans un hangar ! Je me ménage toujours des temps de visite parisienne et l’occasion de voir les lumières de la ville.
D’abord, moi qui suis une grande fan de Miyazaki, j’ai été comblée avec l’exposition au Musée des Arts Ludiques sur les layouts des studio Ghibli.
Superbe et, ici encore, une très grande motivation pour écrire d’exaltantes histoires.
Puis, hop, Grand Palais, où, hélas, l’exposition Hokusaï était en pause. J’aurais préféré la voir plutôt que l’expo Niki de Saint-Phalle, qui m’émeut beaucoup moins, mais dont j’aime le discours, l’audace, et l’aspect ludique. La mise en scène de l’expo est très réussie, avec des ambiances qui mettent parfaitement en valeur les sculptures incroyablement rondes, colorées et brillantes.
Revenue épuisée mais nourrie.
Paris, dans toute sa splendeur et sa misère, contenus en 3 jours de temps.
