Besoin d’un endroit où je suis presque seule.
Où ce que j’écris, s’il est public, ne va pourtant pas être commenté par des dizaines de personnes passées par là par hasard. Ici tout commentaire sera bienvenu, car il viendra de qui est venu volontairement sur mon blog. Un peu comme quand quelqu’un achète ou emprunte l’un de mes romans. Or c’est cette écriture-là qui m’intéresse, et uniquement celle-là, écrite dans un coin, peut-être laissée seule, sans réaction, mais où je me sentirais en confiance, sans rapport de domination, sans course aux likes, sans vitesse, et sans parasitage émotionnel superflu. Cette écriture-là, où je peux plonger en moi plus profondément que devant un public trop nombreux, me paraît encore plus importante en ces temps de confinement même partiel, où jamais on ne m’a autant demandé de me filmer, me selfiser, me montrermontrermontrer, puisqu’on ne peut me voir en vrai. J’en ai déjà parlé dans mon dernier post et pardon de me répéter mais lorsqu’on se filme pour les autres, c’est uniquement soi que l’on voit, et non les autres.
Me revoici donc de retour aux origines, sur mon blog, ce truc ancien et dépassé, pour vous retrouver mieux, et me retrouver mieux.
Nous sommes le jeudi 3 décembre et ceci est le redémarrage, autrement, d’un journal extime, ou blog pour les intimes.

L’un des premiers selfies (le premier ?), de Robert Cornelius, en 1839. Vers le mois d’octobre 1839, à l’âge de 30 ans, il prit une photographie de lui-même devant la boutique familiale. Le daguerréotype produit est un portrait mal centré d’un homme qui se tient les bras croisés et qui a les cheveux ébouriffés.
Cet auto-portrait, qui obligea Robert Cornelius à se tenir immobile pendant 10-15 minutes, est la première photographie intentionnelle connue d’un être humain.

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1 Commentaire
  • Laure
    3 décembre 2020

    ❤️ Comme j’aime ce texte ! Tu as parfaitement raison.