Très jolis moments vécus à Toulouse et alentours grâce à la pugnacité du Festival du Livre de Jeunesse Occitanie (merci Katell Gabriel, merci aux bénévoles Nicole, Mireille, Anne-Marie et les autres !). Je retiens entre autres belles rencontres celle avec les enfants sourds (en 6e et 5e), qui fut un moment unique et hyper instructif, mais aussi celle avec les 2nde du lycée Déodat.
Cette dernière fut précédée par une lecture de #Bleue (Éditions Syros, Pocket Jeunesse) de la comédienne Nathalie Vidal (photos).
J’ai été profondément émue par l’interprétation, la musique qui l’accompagnait, et par le choix des extraits. Bravo et merci à elle ! Et par la suite, les débats ont été passionnants, d’un niveau philosophique de haute volée (souffrir, est-ce utile ?), et emplis d’émotions.
De manière générale, nous avons pu constater à quel point les jeunes avaient besoin de culture, et d’une culture vivante sans écran interposé. Leur qualité d’écoute était exceptionnelle, et leur besoin de partager, se livrer, et échanger, supérieur à ce que l’on connaît d’ordinaire. On s’est sentis encore plus utiles, et cela rebooste de manière très salvatrice ces temps-ci !
J’ai aussi eu le plaisir de pouvoir converser un peu, malgré l’impossibilité de temps en terrasse ou en resto, avec mes agréables et très sympathiques collègues Ghislaine Roman, Alex Cousseau, Gaël Aymon, Régis Lejonc, Philippe Nessmann… On aurait aimé se voir plus, voir aussi les copains toulousains, mais c’était déjà tellement bien, ces moments volés à l’absurde !
Demain c’est reparti, pour Marseille cette fois, pour la dernière séance d’ateliers d’écriture avec les 4e du collège Chape, puis hop une autre demi-journée dans le collège Jean Moulin. Pas d’inquiétude, je respecte au maximum les mesures sanitaires (je crois bien m’être lavée les mains 10 fois par jour dernièrement, et je change de masque 4 fois dans la journée), quoi qu’il en soit grand merci à ces associations, ces enseignant·es, ces bénévoles, qui permettent aux jeunes gens de se nourrir intellectuellement, autrement, sans écran. En vie.