Peu de temps pour donner des nouvelles ici ni ailleurs, ou peut-être surtout une disposition d’esprit qui m’ermitise un peu ces temps-ci. Tout le contraire de s’hermétiser, je vous assure ! Bien au contraire. Il y a des périodes comme celles-ci où j’éprouve un assez grand bonheur à vivre complètement les choses dans la vraie vie, sans avoir envie de faire partie d’une communauté autre que celle de tous les humains, sans ressentir non plus le besoin de communiquer via le net. Je le fuis même plutôt, et je m’en excuse car je sais que de véritables amis s’y trouvent avec sincérité. Loin de moi l’idée de fustiger ces lieux dits virtuels, c’est juste que je m’en éloigne, sans prévoir si j’y reviendrai. Je connais la mécanique de mes vagues.

L’année est donc bien entamée, dans cette forme de bonheur-équilibre, et je décide d’y voir bon signe. Ecrire dans cet état est agréable, cela se fait sans y penser, assez lentement certes, mais, c’est rare chez moi, sans me relire d’un jour sur l’autre. Je n’ai absolument aucune idée de la qualité de ce que j’ai écrit précédemment et je prends ça avec une légèreté primesautière. L’hiver est doux, il faut dire, et je ne vois qu’une chose très importante et primordiale : la mer est toujours belle, et je ne me lasse pas de pouvoir l’admirer tous les jours, et d’offrir ce décor à l’enfance de mes enfants (plaisirs simples ? Pas tant que ça peut-être).

Je relis l’année dernière avec des visages en toile de fond : les belles rencontres. Des amitiés sont nées, encore fragiles, incertaines, qui ne deviendront que ce que nous voudrons. D’autres se sont renforcées. Une seule s’est brisée, drame parfait. Toutes ont permis de me mener là. Il y a eu aussi ceux qui m’ont amenée à me dépasser, qui m’ont proposé des défis qu’il me fallait avoir le courage de saisir. Qui ont su voir mes doutes et m’ont encouragée. Certains défis sont menés à bien, d’autres sont en cours, à peine entamés, d’autres encore en gestation, mais tous sont relevés. Il y a aussi les défis personnels, cette ligne d’horizon que je regarde toujours, et que parfois j’effleure toute étonnée d’être devenue en partie ce que j’aspirais à être. Ne jamais l’atteindre complètement, c’est être en vie.

Sinon, l’agenda se remplit encore et je pense que je ne vais pas m’ennuyer dès le mois de février. Je vous tiendrai bien sûr au courant de tout cela ! En attendant, oeuvre matinale :

soleil sur mer et parking

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