Vendredi dernier, c’était le dernier atelier d’écriture avec une classe de 5e dans la médiathèque de Gémenos, et ce n’était que du bonheur ! Leur enthousiasme à écrire, inventer, imaginer, en discuter, faisait vraiment plaisir à voir.
Cela fait un moment que je réfléchis à la meilleure manière de mener un atelier d’écriture, et j’ai longtemps été insatisfaite parce que je déteste voir un gamin ou une gamine s’ennuyer, décrocher, attendre que le temps passe, ne pas comprendre la finalité de ce qu’on lui demande… J’ai testé, perfectionné, et au final trouvé « ma » manière de faire (car je suis convaincue que tous les auteurs et autrices ont des choses différentes à transmettre, car on a tous et toutes des manières différentes d’écrire, des choses différentes à dire…).
C’est en cessant d’essayer d’imiter les méthodes de tel ou telle que j’en suis enfin arrivée à me dire : voilà, c’est ça, pour moi une séance d’atelier doit se passer comme ça. Mener un atelier d’écriture, c’est comme écrire un roman, j’en viens de plus en plus à me dire que c’est une chose très personnelle.
Pour les curieuses et curieux : cette fois-ci les élèves ont imaginé une série et écrit le scénario du premier épisode, mais oui ! Le thème : le sexisme dans la mythologie grecque. Le résultat est ébouriffant, génial et drôle. Et même d’assez bonne facture. Si bien que, allez, et si on essayait de le transmettre à une plateforme de diffusion ? 
Merci à Des livres comme des idées (Festival Oh Les Beaux Jours), association formidable, quand même, disons-le, et devenue incontournable et essentielle dans le paysage culturel marseillais et de la région. Leur travail et leur énergie sont de haute qualité !
