Oh.
Joie.
Et ces cygnes qui ne cessent de provoquer et de m’envoyer des signes, des avertissements tels que « eh oui le monde est encore hélas en partie comme celui que tu décris dans *Le brasier*, c’est ainsi, ne courbe pas l’échine », et des consolations : « mais le monde a bien progressé, regarde, des femmes comme toi écrivent, publient, d’autres nous éditent, et nos récits sont lus et parfois même la presse en parle – nos voix percent les nuages ».
Et cette fois, ajoutée à cette caresse d’aile de cygne, cette coïncidence extraordinaire : c’est Neige Sinno en couverture du Télérama de cette semaine. Or je cite souvent *Triste tigre* lorsque je parle du *Brasier*, parce que Neige Sinno y parle aussi des Cygnes sauvages, et que le lien est évident.
(Vous avais-je déjà dit que pour moi l’écriture et la vie de mes romans ont souvent une résonance quasi mystique avec le réel ? On peut difficilement trouver plus cartésienne que moi pourtant, mais les faits sont là, les coïncidences, les signes, le langage des cygnes, les « constellations signifiantes » comme dirait Ingrid Thobois dans son beau *don de Marin* ! Un autre exemple, regardez la chevelure et l’air déterminé de Neige Sinno : elle semble se regarder dans le miroir de la couv du Brasier, est-ce que ce n’est pas fou ?…)
Je partagerai en entier l’article quand ce sera possible, en attendant achetez Télérama !
Et grand merci à Raphaële Botte pour ses mots et son précieux soutien à la littérature jeunesse.
Par FH
