J’ai longtemps hésité à parler ici de *Mon désir le plus ardent* de Pete Fromm, parce qu’il a été une petite déception. Mais avec le recul, je vois qu’elle est due à 2 raisons : d’abord l’attente énorme que j’avais en commençant mon 3e roman des éditions Gallmeister, après *Dans la forêt* et *My absolute darling* que j’avais adorés, ensuite le moment de ma lecture, en plein confinement. Il se trouve que ce roman évoque une histoire d’amour mise à mal par la sclérose en plaques qui déboule chez la jeune femme. Or, en pleine pandémie, j’avoue que lire des romans sur des gens malades ne m’a pas spécialement emballée (le hasard a voulu qu’avec le roman YA *Strong girls forever* de chez Nathan, c’était le 2e sur lequel je suis tombée sans faire exprès pendant cette période – roman qui n’a strictement rien à voir mais à côté duquel je suis aussi passée, d’ailleurs, en tout cas cela faisait un peu trop). Et puis, même s’ils sont présents, les grands espaces m’ont quand même manqué, par rapport aux 2 romans précédents lus de cette maison d’édition, mais aussi l’attachement aux personnages. Je n’ai pas réussi à ressentir d’empathie pour Maddy et Dalt et leur histoire d’amour.

Cette lecture ne fut pas pour autant une perte de temps car c’est bien écrit et dépaysant (Wyoming, Oregon). Il me manquait juste le plaisir, mais cette donnée est si subjective et fluctuante…

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