Au départ, on voulait aller au cinoche pour voir Hugo Cabret. Mais par précaution on a regardé la bande annonce, avant. Et l’enthousiasme des enfants s’est sérieusement émoussé. « Bof, ça a l’air sombre, et on a déjà vu ça cent fois ». Ok ok, kids. Il semblerait que mes enfants flairent désormais les navets plus vite que moi (bah, oui je suis mauvaise langue, il est peut-être bien ce film). « Et si on regardait si on peut télécharger Loup ? » demande ma fille. « C’est un film que j’avais vu avec l’école en CM1, et il est super ». Ah, connais pas. Chouette, il vient de sortir en VOD. Et en plus ça nous coûtera beaucoup moins cher. On se lance.
Et on n’a pas regretté. Très beau film familial que ce Loup de Nicolas Vanier. Tout était beau, la nature, la lumière, les comédiens pleins de charme, les sentiments sans être mièvres.
A voir et à revoir…
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Et puis je suis dans une de mes périodes workaholic, ce qui compense heureusement avec mes autres moments aussi nombreux voire plus ou je ne peux pas aligner trois mots de valables. Je viens donc de terminer, dans la fièvre, hors du temps et de toute réalité immédiate, une histoire d’ados à trois voix. Tout le récit se déroule durant une seule heure (très exactement de 6h52 à 7h52), celle du matin, quand on se réveille, se prépare et va au lycée. Une fois terminé ce roman, j’ai réalisé que j’y avais encore instillé un thème assez récurrent chez moi : l’héritage affectif, et la possibilité de s’en libérer. Comme à mon habitude, j’ai donné assez vite le texte à lire à l’éditrice, seule façon de me libérer du truc, sinon je pourrais y retravailler durant des mois. J’en aurai des nouvelles en janvier. Difficile, en attendant, de ne plus penser à mes trois héros, d’autant que ma période d’hyperactivité n’est pas terminée. Vite, vite, autre chose à me mettre sous la dent…
Ah tiens, au fait, c’est bientôt Noël ? Y’a des trucs à préparer ???