Dernier soir à Marrakech et retour demain… déjà ! Ce fut une plongée immersive ô combien rassérénante, stimulante et enthousiasmante. Merci à l’Institut Culturel Français de Marrakech pour avoir permis ces rencontres autour de mon roman Traces (édtions Syros) dans les lycées publics, section internationale (ou pas), et spécialement à Claude B. Je salue chaleureusement Diana qui m’a fort bien accompagnée, et je lui souhaite une bien belle continuation, ainsi qu’à Astrid.
J’aurai les photos dans les classes plus tard et je les partagerai ici si j’ai les autorisations des élèves mais je peux déjà vous donner un aperçu de leur accueil et cadeaux/travaux :
Je crois que j’ai vécu là parmi les meilleures rencontres scolaires de toutes ma carrière, avec une mention spéciale pour le lycée Youssef Ben Tachfine, où le niveau des questions était exceptionnel. Mais partout ailleurs, c’était magique, car ces jeunes gens et jeunes filles ont si peu l’occasion de rencontrer des écrivains que le moment pour eux comme pour moi était unique. Je garderai longtemps en mémoire leurs sourires et leurs regards.
Je n’oublierai pas de sitôt non plus ces professeurs, hommes ou femmes si bienveillants et exigeants à la fois envers leurs élèves. L’accueil qu’ils m’ont tous réservé était très émouvant, ainsi que les questions qu’ils ont posées pendant les rencontres, ou bien leurs remarques à propos de mon roman. Par exemple ces mots : « je vous remercie parce que votre roman déconstruit ce que nous construisons en classe. Nous leur apprenons le français classique avec Victor Hugo et Maupassant et vous utilisez un français actuel, parfois familier, et c’est précieux pour les élèves et pour nous »…
Et puis bien sûr je me suis promenée. Je connaissais déjà un peu Marrakech pour y être passée deux fois avant l’ascension du Mont Toubkal (les 2 fois mémorables !), mais à chaque fois c’est un choc des sens et sensations. Voici un petit reportage photos pour tenter d’en rendre compte (mais c’est impossible, il faut y être) :
Au revoir chants du muezzin, klaxons incessants, circulation effrenée, taxis jaunes aux anecdotes amusantes ou éclairantes, et au revoir tajines et soupes somptueuses !
Et au revoir jeunesse marocaine que j’ai eu tant de plaisir à rencontrer et à connaître un tout petit mieux. Tout ce que vous m’avez dit et montré de vous m’a touchée au coeur…