Cette année, je termine mes séries ! Après le tome 3 du Grand Saut, voici la suite et la fin de ma série Mona aux éditions Rageot, suite que je sais attendue par beaucoup de mes plus jeunes lecteurs et surtout lectrices (il faut bien le dire).
Le tome 4, où Mona est en 3e, paraît donc aujourd’hui. Son titre : Hyper-connectée (mais seule au monde).
Ce texte est absolument sans prétention (quoique, thème d’une brulante actualité et sous-texte important comme souvent dans cette série qui n’a l’air de rien), mais j’ai pris beaucoup de plaisir à l’écrire et m’y suis pas mal amusée (hélas je trouve que la couverture ne lui correspond pas – il fallait rester dans l’esprit des 3 autres couvertures, j’en suis consciente, mais j’aurais aimé quelque chose de plus sobre, moderne, enlevé, humoristique, fantaisiste et décalé (peut-être même une pointe d’ironie ?), qui aurait été à l’image de mon texte ; j’ai donné des pistes mais la contrainte de l’esprit série a été plus fort… – j’espère au moins que cette couv attirera mes lectrices et lecteurs !).
Extrait :
Vrai Gros Problème numéro 12 : j’ai des tendances schizophrènes
Schizophrénie, nom féminin, du grec skhizein, fendre, et phrên, pensée : psychose délirante chronique caractérisée par une discordance de la pensée, de la vie émotionnelle et du rapport au monde extérieur.
Ma mère : Mais à ton âge, il faut t’amuser. Même Lisa dort chez une copine, ce soir-là !
Mon père : Tu pousses un peu loin le bouchon de la charité. La vente de décorations, c’était bien, mais là, ça fait beaucoup…
Ma mère : Est-ce que tu n’es pas rentrée dans une secte, ma chérie ? Ils te demandent de l’argent ?
Mon père : C’est qui, ce Clovis, d’abord ?
Ma mère : Je trouve étrange que tu aies changé d’amis si subitement.
Mon père : Après tout, laisse la vivre, Séverine. Et on doit encourager ses volontés altruistes.
Ma mère : Est-ce que tu trouves que je ne la laisse pas vivre ? C’est plutôt toi qui…
Analyse de ce VGP : le fait que j’imagine ce dialogue aurait diablement intéressé Priscilla. «Tu sembles penser que tu es souvent la cause des disputes de tes parents… » Mince, c’est vrai ça…« Arrête de culpabiliser, Mona, c’est faux ! Tu n’es pas la cause de leurs disputes, juste un prétexte ! » Aaah, Priscilla, sors de ma tête !
Fin de la fiche.
Quatrième de couverture :
En troisième, à la suite d’un malheureux quiproquo concernant un garçon, Mona, Soizic et leurs copines se disputent avant de s’ignorer royalement. Ostracisée, moquée en permanence, Mona trouve refuge dans l’écriture de son journal où elle décortique ses VRAIS GROS PROBLÈMES. Puis ses nouvelles amitiés la conduisent à réagir !