Fascination pour l’image, amour des photos… Depuis longtemps, je tourne autour…

Je lis ce genre d’ouvrages :

La chambre claire de Roland Barthes est l’un de mes essais préférés. Jugez plutôt, par l’exemple :

Quoi de plus bouleversant ? Le studium et le punctum, qui crée l’émotion…

J’ai souvent fait référence à cet ouvrage l’air de rien dans mes romans jeunesse. La référence la plus explicite se trouve dans Quatre filles et quatre garçons, et concerne une photo de Kertesz, photographe que j’adule, pour le dire simplement.

Ou bien ce genre d’ouvrage-là :

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L’image fantôme… Hervé Guibert y explora toutes les facettes de son rapport aux photographies, en lien ténu avec son histoire familiale et amoureuse, au fil de tout petits textes très beaux. Le côté passionnant de l’exercice pour le lecteur d’aujourd’hui est que ces textes ont été écrits avant l’ère Internet. Il y aurait beaucoup à ajouter. Mais rien à retirer.

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Et enfin, un jour, LE cadeau. J’ai la possibilité d’écrire à partir de photographies. Et quelles photographies ! Mais chut, je n’en parlerai qu’en temps voulu. En tout cas le projet est excitant, pour le moins.

Mais écrire et réfléchir à partir de photographies d’ailleurs, d’inconnu et d’étrangers, je ne le réalisais pas encore, implique une forme de tranquillité avec les siennes propres. J’ai dû, auparavant, m’occuper des miennes. De celles de mes enfants mais aussi de celles de mon enfance. Sous le prétexte de scanner les vieilles photos dont les couleurs commencent à passer, ce fut une plongée photographique dans mon enfance et mon adolescence, cet été, en compagnie de ma soeur. Et ce fut une découverte extraordinaire : des négatifs dont je connaissais l’existence sans en connaître le contenu. Et voilà comment l’on découvre sur le tard des photos de soi et de ses frère et soeurs que nous ne connaissions pas. Un récit parallèle, quasiment. Ou bien un palimpseste.

Et puis il y a ce type de photos :

Rien, ou presque. Il y a eu une intention, qui nous échappe aujourd’hui.

Le punctum est mystérieux, mais pas totalement pour moi.

Est-ce ce mystère qui bouleverse ? Ou au contraire cette part que je connais ?

« Toute photographie est cette catastrophe »…

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