Un récit court peut s’écrire très vite, comme mon texte L’été où je suis né, qui ne m’a pris qu’une toute petite semaine, ou très lentement, ce qui est le cas de Comme un homme, qui m’a demandé presque 3 mois de gestation/écriture. Il n’y a (heureusement) aucune règle, et cela surprend toujours mes jeunes lecteurs et lectrices qui me posent cette question récurrente « combien de temps ça prend pour écrire un livre ? ». Dans mon cas, l’écriture sera d’autant plus longue que je serai entrée dans des strates profondes de moi-même, ou du monde, allez savoir. C’est une question de spéléologie et de voyage plus ou moins lointain.
Plus on a voyagé loin, plus on prend le risque de s’éloigner d’une forme de simplicité (parfois souhaitable, parfois pas), et plus on est heureuse d’être comprise à son retour de voyage. C’est pourquoi je me sens rassérénée par la revue de presse que je partage ci-dessous avec un peu de fierté, il faut l’avouer. Merci à ces critiques de littérature jeunesse, à la lecture acérée et bienveillante tout à la fois. (D’autres réactions ici).
Coup de ❤️ de La revue des livres pour enfants n°317 CNLJ-BNF (parution 18 mars 2021) :
Ricochet : Voilà assurément un texte bouleversant et perturbant qui complète autrement l’étendue de l’offre de cette nouvelle collection aux voix d’auteurs si talentueuses et diversifiées.