D’or et d’oreillers, j’ai adoré ! Et je vous préviens, vous n’avez jamais lu ça. Flore Vesco nous offre un conte d’une sensualité inégalée. Certains passages, que je n’hésiterais pas à qualifier de deleuziens pour me la péter, sont tout simplement magnifiques. Pour décrire le désir ainsi que la difficulté oedipienne de s’y adonner totalement (OK, j’arrête les comparaisons philo-psychologiques), Flore va au bout de ses sensations/intuitions/allez savoir, et décrit des corps disloqués et déconstruits par les flux de leurs désirs et passions. Elle décrit des devenir-maison. Et elle les met en scène d’une façon toute simple qui fait irrésistiblement penser à Miyazaki (j’y avais déjà pensé dans Mirella, son précédent roman). On y pense aussi à cause de son héroïne courageuse et forte et de son héros tourmenté et mystérieux. Mais tous ces blablas que je vous sers là ne valent pas un : ce roman est trop kiffant et vous n’allez pas le lâcher, foncez ! Bravo, Flore. 

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