Lorsqu’on est ou qu’on a été instit, la question des devoirs se pose douloureusement, non à cause de la polémique devoirs/pas devoirs qui comme nombre de polémiques n’existe que pour cacher l’essentiel, mais à cause de la place que l’on sait attribuée à l’enfant dans certains foyers. Elle est parfois minime, par manque de moyens, pour cause de famille nombreuse, etc… Les questionnaires que l’on fait passer parfois : où fais-tu tes devoirs ? Quand ? sont souvent édifiants. On ne sait pas où ça se trouve, on ne sait pas quand, on ne sait même pas si l’enfant travaille ou fait un dessin (quelle différence ?), mais en tout cas une place lui a été faite, en pleine lumière. Il peut se concentrer dans un monde qui lui est propre. C’est presque comme pour rêver.