Ce matin les plages étaient belles, calmes, indifférentes à « la rentrée » des humains, mais l’air soulagé de ne plus être envahies et maltraitées. Oui, je me suis remise à courir, et avec bonheur. Tout scintillait, et ça donnait envie de dire de grosses bêtises banales du genre : « la vie est belle, écoutons-la ».
Annonce : naissance du blog Livres Jeunesse Actus, excellente initiative du non moins excellent auteur jeunesse Thierry Lenain. Il s’agit, je cite, « d’un blog collectif d’annonces des nouveautés parues en édition jeunesse. Les annonces sont postées par les auteurs et les illustrateurs eux-mêmes. La lecture de ce blog est ouverte à tous. » A faire connaître. Personnellement, ça me donne d’autres désirs de « collectif », moins autocentré, moins promotionnel. On sent du potentiel. Mais je reste très naïve (et ne me parlez pas de facebook !).
Et sinon, oui, je l’ai fait, j’ai interrompu Dostoïevski pour lire Maret ! (pour comprendre, faut suivre le fil). Promis, promis, ensuite je me remets dans les vagues denses passionnées et passionnantes des Frères Karamazov, c’est vrai qu’elles me manquent déjà au creux de cette parenthèse, mais que je ne regrette pas.
Lisez La véritable histoire d’Harrison Travis, hors-la-loi, racontée par lui-même !
Entre Into the wild et Catch me if you can, voilà une histoire passionnante, et un jeune héros vraiment sympathique (quoique hors-la-loi, hein) !
Moi qui suis hyper curieuse, je n’ai pas pu m’empêcher de rechercher une photographie du vrai garçon dont Pascale Maret s’est inspirée pour son histoire, Colton Harris Moore. Et bon sang, c’est vrai qu’il a l’air sympa, ce minot !
Bon il « finit » comme ça (juste pour vous dire, jeunes gens : oui, bon, c’est pas bien de piquer des avions, et de tout plaquer pour vivre dans la forêt en piquant de la nourriture dans les villas de riches, hum) :
Au moins s’en est-il beaucoup mieux tiré que Christopher MacCandless, dont l’histoire a été relatée dans Into the wild. Lui aussi avait une bonne bouille. Mais il est mort de faim, ou empoisonné par des baies, on sait pas bien, dans un bus abandonné, seul, perdu.
La vie, la société, les autres, la nature… Ou comment se dépatouiller avec tout ça en étant au plus proche de sa propre vérité… Faut aussi (re)lire Thoreau.
Mais ce sera après Les frères, cette fois !
florence
11 septembre 2012Très bien, même. Bises !
Pascale
11 septembre 2012Etre pris en sandwich entre deux chapitres de Karamazov, c’est vraiment une épreuve difficile pour un bouquin. Contente de voir que le mien s’en est bien tiré.