Encore vu un très bon film selon moi aujourd’hui (hé bien oui que voulez-vous faire sur son temps libre par ce froid polaire à part lire, écrire, et rattraper son retard de bonnes toiles grâce à la VOD ? – certes il y a d’autres façons très agréables de passer ce temps-là mais ce blog est lu par des enfants !).
Dans la maison de François Ozon a été pour moi du pur plaisir. Une sorte de malin divertissement. Et une réflexion sur la création littéraire que j’ai trouvée caricaturale mais très réjouissante (merci à la jeune Clara pour le conseil).
Bizarre quand même cette impression qui me reste que cela aurait pu donner un thriller magnifiquement angoissant. Le jeune acteur ambigu et son regard inquiétant s’y prêtaient à merveille il me semble. Mais un choix de légèreté et de situations à la Woody Allen (mais pas celui de Match Point dont on voit pourtant furtivement une affiche dans un plan du film) l’a emporté au final.
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Puisqu’on parle d’histoires où le narrateur se pique d’intervenir dans sa propre fiction, on a fini aujourd’hui avec mon fils une lecture qui l’a réjoui au plus haut point : Le roman d’Ernest et Célestine de Daniel Pennac. Situations très très malines pour faire réfléchir les jeunes lecteurs sur la place du narrateur, du lecteur, des héros dans une histoire. C’en est parfois vertigineux. En tout cas que du plaisir.
Hélas on en a raté l’adaptation au cinéma. On n’a plus qu’à, encore une fois, attendre la sortie en VOD.
