Et si je faisais un article sous forme de mots-clés ?
Pour commencer : #bleue, bien sûr !
Dimanche, il a été question de couleurs dans l’émission Des enfants des livres, sur France Info, et de #bleue !
« Un très beau roman signé Florence Hinckel et justement intitulé #Bleue. Le récit est porté par deux voix, celles de Silas et celle d’Astrid, dont il est amoureux. Histoire vertigineuse d’un monde hyper connecté et archi normatif qui ressemble un peu trop à notre monde pour ne pas amener les ados à s’interroger sur les valeurs et l’éthique qu’il leur appartiendra de préserver pour que la technologie ne les déshumanise, et pour qu’ils continuent à avoir le blues ! »
On peut écouter l’émission en podcast ici.
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#chastronaute !
Demain, mon chat Pitre sera propulsé dans les étoiles ! Parution du Chastronaute, aux édtions Nathan (dont l’habillage de mon blog annonce un peu le décollage depuis quelques jours).
Très contente de ce nouvel opus du Chat Pitre, pour lequel Joëlle Passeron s’est surpassée, pour les illustrations !
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#extraterrestre
Assez gros coup de gueule envers Michel Onfray qui la semaine dernière dans La Grande Librairie a dit cela : « avant, les gens épousaient une femme pour la vie… ». Et je crois que je ne supporte réellement plus que lorsqu’on parle des gens en 2015, il ne soit question que d’une portion de l’humanité. Cela aurait-il usé beaucoup de salive d’ajouter « ou un homme » ? Ou de choisir le mot « conjoint » ? J’ai de plus en plus de mal à excuser la paresse langagière, surtout venant d’un homme qui se dit philosophe. En vérité bien sûr, il ne s’agit pas du tout de paresse langagière mais de mots choisis. Onfray inaugure l’émission en expliquant qu’il a fait de la philosophie pour résoudre deux énigmes : la mort et les femmes. C’est son droit, mais a-t-il celui d’oublier d’étendre son propos dans ses ouvrages ou dans des émissions relevant de l’humanisme ? Le présentateur embraie, sans ciller une seconde, en affirmant que les femmes sont l’un des questionnements majeurs de la philosophie. J’ai immédiatement eu envie de rejoindre mon chastronaute dans les étoiles : je m’y serais sentie tellement plus à l’aise ! C’est évidemment LE piège dans lequel il ne faut pas tomber. Rester terrestre et lire, lire, lire, avec souvent une gymnastique de pensée obligatoire pour se sentir concernée et s’élever encore et encore. On s’étonne ensuite que les femmes fassent preuve « naturellement » d’empathie ? A-t-on le choix ? D’emblée, et c’est souvent le cas dans les ouvrages de philosophes contemporains (comme dans ceux plus anciens mais alors je l’excuse au vu du contexte – voyez combien je suis conciliante), que je lis pourtant par curiosité, on veut m’exclure. Me ramener à une place qui n’est pas celle des idées. Rappelons que l’émission interrogeait cela : « comment trouver sa place dans le monde ? » En tout cas la moitié de l’humanité, considérée comme une énigme extra-terrestre, ne l’a pas trouvée dans cette émission. Comme très souvent, il lui a fallu l’inventer… en grande philosophe.
Page Chloé
21 décembre 2015Au collège, #Bleue fait partie des 9 livres du 3ème Grand Prix Littéraire. Dès que je l’ai commencé, j’ai accroché, et difficile de s’en détacher!
Je trouve que cette idée de diviser le livre en trois parties le fait vivre, lui donne du peps’, le rend beau et réaliste.
J’ai lu U4, Stéphane mais pas les autres encore, et l’appli est géniale!!
Je vous admire, Florence Hinckel.
Chloé
FH
21 décembre 2015Merci chère Chloé, mais ne m’admire pas, je suis un être très ordinaire, tu sais !