Zoom sur un élément réel qui tient une place fictive importante dans mes deux Pépix, Super-Louis et Super-Vanessa : l’île verte.
Elle est située au large de La Ciotat, vraiment pas loin, et je la vois quasiment tous les jours dès que je sors de chez moi (mais il faut prendre un bateau pour s’y rendre et cette année, damned, je n’ai pas encore eu l’occasion de le faire). Ce qui m’entoure quotidiennement fait partie intégrante de ma petite mécanique d’écriture, souvent de façon inconsciente. Mais c’est de façon très consciente que je me suis inspirée de l’île verte pour imaginer le repaire et refuge de Balafre-à-dents-d’or la piratesse. Je l’ai pour l’occasion renommée L’île aux quarante crânes. Tenez, vous la voyez sur ce plan admirablement dessiné et librement adapté par Caroline Ayrault dans Super-Vanessa, c’est le numéro 20 :
La crique aux fantômes ou Calanque de l’édenté (numéro 10) existe aussi, c’est en réalité la petite calanque du Mugel.
D’accord, d’accord, le plan et surtout son échelle sont très approximatifs par rapport à la réalité, mais rappelez-vous qu’il s’agit de Cygne-sur-mer et non de La Ciotat !
Et l’imaginaire est là pour tordre le réel.
Mais parfois il tente d’en extraire une réalité forte, pour la rendre plus vivante encore qu’en vrai. Plus visible en tout cas. Plus là, devant vos yeux. C’est mon challenge actuel, pour un autre projet à venir.
Et puis tenez, ça fait plaisir :
Page des libraires août 2016