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Après Logonna, dernier atelier à Crozon cet après-midi, avec des participants qui, pour cause de finale de foot ne pourront bénéficier du temps fort de lecture des écrits et des lectures d’extraits de mes romans tournant tous autour de l’identité, de tolérance, d´égalité garcons-filles et de vivre ensemble en général.

Le camp était un peu perturbé aujourd’hui, ça arrive, et les jeunes gens l’étaient aussi. Dans ces cas-là, difficile de faire découvrir le plaisir de s’exprimer par écrit à des minots en vacances. C’est dommage, mais quelques jeunes gens ont bien accroché quand même, et rien que pour ceux-là, c’est gagné.

Quelques bribes-textes de Logonna et Crozon :

Lieu où j’ai dormi et où j’ai eu le plus de bonheur

Dans une forêt en montagne, il y avait une clairière et j’étais au centre de cette clairière, l’herbe était fraîche et le vent soufflait fort mais il était paisible. Mon odorat était sensible à l’odeur des sapins. J’entendais les feuilles se frotter entre elles grâce au vent.

Dans un grenier. C’était le jour de mon anniversaire et j’avais fait une soirée pyjama avec mes copines et on avait rigolé jusqu’à six heures du matin.

Dans la péniche car c’était une colo, et les colos c’est toujours cool. On dormait à hauteur de l’eau, c’était petit, on voyait à travers le hublot le canal du midi.

Dans un transat, c’était dehors, il faisait beau, il faisait chaud. On entendait les oiseaux chanter et quand je me suis réveillée j’étais toute bronzée.

J’aimerais mais si

J’aimerais bien que la vie soit plus longue mais parfois non
J’aimerais bien que les rêves se réalisent mais parfois non
J’aimerais être un héros mais parfois non

Je n’aimerais pas rester au collège mais parfois si
J’aimerais connaître l’avenir mais parfois non
J’aimerais ne pas voir certaines personnes disparaître mais parfois si

J’aimerais ne pas vieillir mais parfois si.

Je n’aimerais pas vivre sur Raptur mais parfois si
J’aimerais vivre sur un arc-en-ciel mais parfois non
Je n’aimerais pas vivre dans les nuages mais parfois si
J’aimerais vivre à Lego City mais parfois non

J’aimerais aller sur la lune mais que quelques jours
J’aime pas gueuler sur les gens mais parfois si
J’aimerais voler mais parfois non

Rêve récurrent

Je rêve souvent de voler, d’être un oiseau, libre, partir dans le monde sans m’arrêter, seul, toute la nuit en train de voyager dans le corps d’un oiseau.

À partir d’une image

Un jour, un jongleur de faible réputation arriva dans la ville de Opulancia, c’était un homme avec un tatouage tribal sur le bras droit, les cheveux tous décoiffés, une salopette noire et un t-shirt blanc. Cet homme sortit son matériel de jonglage. Il s’était installé au milieu d’une rue et commença à jongler. Une fillette d’à peu près 5 ans l’observa sans s’arrêter et fixant le jongleur comme si c’était la lune. Le jongleur, tout content, continuait de jongler de plus en plus vite, et avec plus de quilles. Les gens du village se rassemblèrent et applaudissaient à chaque fois que le jongleur accélérait. À la fin de la journée, le jongleur était épuisé et la petite fille restait devant lui, comme si elle était abandonnée. Le jongleur partit, la main dans la main avec la petite fillette pour conquérir le monde en jonglant.

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Allons, maintenant, quelques jours de vacances !

 

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