Me voilà de retour de vacances, dans une forme é-blou-issante ! Et je vais en avoir bien besoin, de cette forme, vu ce qui m’attend. Avant la mi-novembre, je dois retravailler deux textes pour enfants, un court mais aussi un long. Je dois écrire une postface pour mon prochain roman à paraître. Je dois réfléchir à une fin absolument géniale pour un gros projet. Oui, géniale sinon rien. Je dois mener une journée d’ateliers d’écriture ce jeudi, et une demi-journée de rencontre ce vendredi. Oui oui tout ça en quinze jours à peine.
Gloups.
Heureusement, de très nombreux encouragements sont arrivés ces derniers jours, tous concernant mon roman Hors de moi. C’est inattendu. Vraiment (oui, je doute encore). Le plaisir n’en est que plus vif.
D’abord, le jeune Nathan sur son excellent blog Des bouquins en folie : « C’est un roman tout en fragilité. La fragilité d’un début qui prend son temps pour saisir le lecteur. La fragilité délicate et profondément touchante d’une plume qui dessine avec tendresse le portait sensible de Sophie, celui de son histoire, celui de son avenir dont la lumière danse et menace de s’éteindre. Et quand le lecteur est saisi. Quand une page se tourne, quand un chapitre nouveau s’ouvre, quand l’histoire continue. Alors il n’est plus tellement possible de revenir en arrière, dire j’ai fini, j’arrête, poser le livre, oublier Sophie, passer à autre chose. J’ai voulu savoir la suite, connaître la fin, la décision de cette jeune adolescente alors que je la savais déjà, voir son évolution, vivre avec elle cette étape de sa vie. La voir changer.
Les plus grands romans sont ceux qui vous font grandir. Ceux de Florence Hinckel sont de ceux-là.«
Comment ne pas rougir, bon sang ? Je suis infiniment touchée, cher Nathan.
Et Mathilde m’a tout autant émue sur son Bateau Livre : « C’est un beau roman, qui non seulement plaira aux lecteurs (bon, probablement plus les lectrices) pour son thème, mais est aussi à la hauteur des attentes des adultes, qui aimeraient bien que les ados aient de beaux textes à lire… L’auteur a trouvé un juste équilibre pour sa narratrice, entre style familier d’une adolescente et images poétiques que l’on a à cet âge, sans toujours savoir les exprimer. »
Puis il y a le blog Des livres et vous : « Ce roman m’a semblé d’une grande justesse sur ce thème et bien plus pertinent que toutes les leçons de morale ! »
Et Blogamoi : « Un roman très riche, très sensible qui touchera, j’en suis sûre les lecteurs.«
Et Vivrelire : « Un souvenir impérissable aux ricochets bouleversants. L’écriture fluide raconte de façon cohérente une réalité déchirante sans y mettre ni trémolos ni discours moralisateurs. »
Il y a aussi le jeune Théo, qui a publié une interview étoilée pour me présenter.
Encore ? Oui ! Comme l’interview de Tibo Bérard sur La soupe de l’espace, qui parle avec toujours autant d’enthousiasme de la collection Pépix qu’il a créée, dont fait partie mon Super-Louis et l’île aux quarante crânes.
Et enfin, merci à toutes ces jeunes lectrices qui m’écrivent en privé pour me dire combien elles ont aimé Quatre filles et quatre garçons. Cette semaine, c’était Alice qui me dit l’avoir lu et relu une tonne de fois ! Quel plaisir…
Bon, avec tout cela, comment ne pas avoir la pêche pour me remettre au travail ?
Impossible.
Elvina
6 novembre 2014merci pour ces belles photos et description de mon Île. Merci surtout d avoir donné le goût de la lecture à ma fille qui dévore en ce moment (confidences entre filles). « Trop cool maman, j adore » elle garde la photo prise avec vous lors du salon du livre précieusement. Elle attend d autres ouvrages avec impatience. Étant libraire à St Pierre je ne manquerai pas de lui offrir tous vos bouquins. Bien à vous. Elvina.
florence
7 novembre 2014Je suis flattée, merci beaucoup Elvina ! 🙂