Voilà, vous y êtes, c’était cette semaine ou ce sera la semaine prochaine, mais ça y est, pour beaucoup d’entre vous, après le bac, après les vacances, c’est LE Grand Saut loin de chez vos parents pour vivre le début de votre vie d’adulte, comme dans le tome 3 de ma trilogie !

Alors à qui ressemblez-vous le plus ?

A Iris, qui rêve de devenir écrivaine et qui entre en licence de lettres à la Sorbonne (enfin, au Centre Malesherbes plus exactement) ? (Iris va rencontrer un véritable écrivain célèbre, d’ailleurs ! Lequel ? Ahah, lisez pour savoir !)

A Marion, qui elle entre en maths sup à Paris, où l’intégration promet d’être difficile ? Mais peut-être y trouvera-t-elle aussi la confirmation de sa vocation ?

A Sam, qui entre en fac de droit à Assas, Paris, où il vivra un véritable éveil politique ?

A Rébecca, en licence arts et spectacle, également à Paris, mais aussi au Conservatoire du 11e arrondissement pour y apprendre la comédie ? Réalisera-t-elle son rêve de devenir comédienne ?

A Alex, qui se bat pour vivre normalement malgré son handicap, et qui lui entre en fac de maths à Marseille ?

Ou bien à Paul qui est aussi resté dans le sud et a choisi une voie différente des études, et plutôt surprenante ? Mais chut, pas de spoil !

Les quatre premiers vont aussi vivre l’expérience de la colocation, pas toujours facile, et l’adaptation à la vie dans la capitale, pas facile non plus quand on vient d’une petite ville.

Je pense à vous qui vivez des choses semblables chaque jour en ce mois de septembre (bon, certainement aussi parce que ma fille, ses amies, ses amis, ma nièce le vivent aussi en ce moment, Le Grand Saut – pour tous pour l’instant ça se passe très bien, merci !), mais je pense aussi à mes personnages exactement comme s’ils étaient en train de revivre ce que j’ai imaginé pour eux. Ils existent, et je vibre et frémis avec eux/avec vous.

Extrait, par les yeux d’Iris : «  Ici, tout était dense, bruyant, mouvant. Excitant. Les battements de son coeur accéléraient toujours lorsqu’elle déchiffrait les panneaux de signalisation. Elle avait encore du mal à maîtriser les lignes de métro : laquelle prendre, jusqu’où, avec quel ticket – ces histoires de zones voulaient certaiement dire quelque chose ! -, quand composter, où, et fallait-il garder son ticket avec soi ? La semaine précédente, elle était restée coincée devant un portillon qui ne s’ouvrait qu’avec un ticket. A Marseille, on n’en avait besoin qu’en cas de contrôle, mais pas pour sortir du métro ! Faustin venait de lui expliquer qu’avec un passe Navigo tout serait plus simple, mais tous autour d’elle semblaient savoir cela de façon innée, et se déplaçaient sans une hésitation.

Bientôt, je serai comme eux. »

 

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