J’ai fini cette semaine la lecture de **Dix** de Marine Carteron et… Wouaou ! Moi qui d’habitude n’aime pas les romans noirs, celui-ci m’a beaucoup plu par son outrance à la Monty Python, et par l’ambiance digne de **L’île aux trente cercueils** de Maurice Leblanc (sans doute LE roman que j’ai préféré, de toute mon adolescence livresque).

J’ai franchement éclaté de rire à certains moments (non, elle a osé ? Oui elle a osé !), et j’ai trouvé audacieuse et très très rafraichissante cette façon peu répandue de malmener des adolescent·es, dans un roman pour adolescent·es. Eh oui on a le droit d’avoir un regard incisif sur ces petits amours, même si on écrit pour eux ! Et en cela j’ai vraiment pensé au **Carrie** de Stephen King que, par coincidence, j’ai lu juste avant par curiosité vu que je n’avais jamais lu King auparavant. Ce que j’ai aimé c’est bien la critique sans concession de certains travers d’une certaine adolescence américaine, mais surtout la façon dont les coupables sont punis par leur victime, dont on retire une jouissance très très coupable. Marine m’a fait ressentir ces mêmes sentiments vengeurs, primaires et peu louables, de façon si énorme qu’on n’en ressent aucune culpabilité : donc merci infiniment pour la catharsis littéraire, chère Marine ! Et sincèrement, bravo.

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