Vous m’excuserez si je n’ai pas le masochisme nécessaire pour mettre un lien vers les chroniques de blogueuses ayant lu Théa pour l’éternité, et ne l’ayant pas spécialement aimé. Et oui, c’est très surprenant, mais ça arrive ! Oh, une ou deux pour l’instant, pas davantage. Et allons, allons, bien entendu que je ne suis pas surprise, on sait bien depuis longtemps qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. La critique commune est que Théa ne serait pas sympathique. C’est exactement comme avec ma Sarah de la Ligne 15, eeeeeeh oui voilà deux héroïnes immensément humaines, avec pleeeeein de défauts. Pas évident de tendre un miroir peu flatteur vers les lecteurs. Eeeeeh oui Théa n’aime pas les petits vieux, Théa défigure sa rivale, Théa a envie d’accéder au statut de déesse pour fuir ses difficultés, ah c’est pas joli joli, tout ça… Et d’ailleurs ça n’arrive jamais, ce genre de choses, à personne, vu que la société est ab-so-lu-ment parfaite, et les humains qui la peuplent encore plus parfaits. D’ailleurs, ça n’arrive jamais non plus que des pères soient faibles et laissent faire l’impensable. Jaaaa-mais. Ca n’arrive jamais les mères défaillantes. ô, jaaaaaaaaaa-mais.

Rassurez-vous, je respecte bien entendu qu’on puisse ne pas aimer mon roman, et ne pas y avoir accroché (tout de même, posez-vous très sérieusement les questions suivantes si ça arrive : avez-vous bien digéré ? bien dormi ? pas eu de soucis au boulot ou à la maison la veille ? :-))

Bon sinon l’écriture reprend ses droits, je m’ébroue chaque matin afin d’évacuer toute mollesse faiblarde, obligée sinon j’écris un truc du genre de La délicatesse, ça me guette les amis, ne me tentez pas.

Et puis deux petits textes acceptés pour publication, l’un en presse, l’autre non, retravail encore d’un texte accepté depuis longtemps, une interview at home ce jeudi, un planning 2013 qui se remplit chaque jour de façon effroyable, un froid de canard et subit par ici mais retour du soleil quand même… Les choses suivent leur cours des choses, dans l’éclat du quotidien, et dans l’attente du retour d’un homme de Chine (à quoi bon attendre un homme s’il ne vient pas de loin ?). Désir intense de réalité.

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