Mais qui est donc cette petite Daft Punkette trop choupinounette de la page 171 ?

Pour intégrer les photos au texte, deux mouvements étaient possibles : soit le récit nécessitait une illustration particulière et je cherchais une photo qui convenait, soit je tombais sur une photo si belle/drôle/intrigante qu’elle m’inspirait toute une anecdote, ou bien la création d’un personnage. C’était valable pour la collection de Jean-Marie Donat comme pour les photos dénichées en dehors de la collection. Cette photo de petite fille énergique et pleine du désir d’avancer, munie d’une classe innée et d’un sens du mystère rare, ne fait pas partie de la collection de Jean-Marie, mais bien des photos ultra-inspirantes.

Dès que j’ai vu cette photo, j’ai voulu l’intégrer dans l’histoire. Elle m’a amenée à ajouter un personnage dans l’anecdote où je raconte le match d’échecs du champion Garri Kasparov avec la machine Deep Blue, en mai 1997. Après recherches, j’ai découvert qu’il avait une petite fille de 4 ans à cette époque, prénommée Polina. En 1997, il était déjà séparé de sa maman. Bingo, j’avais mon perso !

Voici la vraie Polina avec son papa
Kasparov pendant son match avec Deep Blue. Personnellement je trouve cet événement passionnant à plus d’un titre, mais surtout concernant notre histoire humaine avec la machine, bien sûr. Je ne pouvais pas ne pas raconter ce bout d’histoire dans La famille Papillon !

J’ai imaginé que Garri Kasparov avait dû emmener Polina avec lui à New York pour combattre Deep Blue. Et qui allait garder la petite pendant ses absences ? Sonia Avalanche, bien sûr ! Tout s’imbriquait parfaitement (j’adore décidément toute la liberté que nous permet la fiction…)

Voilà donc à quel point cette photo a influencé mon récit. Mais qui est-ce donc, en vrai, cette Daft Punkette d’enfer ??

Comme je vous l’ai expliqué vendredi, j’ai dû chercher des photos couleur en dehors de la collection de Jean-Marie Donat. Après avoir farfouillé dans mes propres archives, j’ai appelé à l’aide mes éditrices. Help !! Ni une ni deux, j’ai reçu de super photos de membres de l’équipe de Casterman, qui ont plongé dans leurs albums de famille rien que pour nos Papillon/Avalanche.

Et parmi ces photos, il y en avait plusieurs généreusement proposées par Clémence Bard, mon éditrice hyper impliquée. TADA, c’est bien elle, la Daft Punkette ! Mais elle se retrouve aussi à de multiples reprises dans ce volume des aventures papillonnesques, incarnant cette fois, à visage découvert, Coline Avalanche… Découvrirez-vous où exactement ? 😉

Les succès de Domi
Les succès de Domi, Casterman

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