Beaucoup, beaucoup de choses cette dernière semaine, riches et joyeuses.

D’abord ce fut Reims. Rencontres très bien préparées (salon de Cormontreuil), plein de champagne, organisateurs adorables, collègues auteurs pas moins, et la cathédrale.

(Vitraux de Chagall, et une ambiance très douce, apportant calme et sérénité)

Une idée rigolote émise par une collègue auteure : prendre des photos de la vue de notre chambre dans chaque hôtel de chacun de nos déplacements. J’ai donc commencé à Reims (sans savoir si j’allais poursuivre ou abandonner – pour cause de grand mur triste et gris comme seule vue, par exemple – meuh non ça n’arrive pas souvent) :

Puis Paris, sous forme de temps forts :

La rencontre à Mitry-Claye, avec des 3e pré-pro, que je remercie infiniment, parce que ce fut pour moi un moment émouvant. Je ne sais pas, quelque chose est passé entre nous, d’assez indicible…

La table ronde à laquelle j’ai assistée lors du Salon du livre, avec ma soeur comme interviewée, et l’auteur Dan Lungu qu’elle a traduit à plusieurs reprises. Bon, j’étais fière, voilà ! Et j’ai trouvé très drôles les anecdotes racontées par Dan Lungu, comme cette visite annoncée de Ceausescu dans une usine où ils sont allés jusqu’à peindre en vert les sapins alentour afin qu’ils soient plus verts !

Cette ombre sur un mur non loin de Beaubourg :

Un sac rouge oublié dans un café à Montmartre. Persuadée que je l’avais oublié dans le métro, ai demandé au guichet du métro, personnel super gentil et souriant, recherche déclenchée. En attendant je vais voir le film Lincoln (performance extra de Daniel Day Lewis, bien sûr, mais sinon c’est tout, pas vraiment perçu de souffle ou de beauté ou même d’un peu d’originalité dans ce film sous le signe du culte de la personnalité), je sors du cinoche, et j’ai dans mon téléphone un message de mon hôtel : le café a retrouvé la facture de ce dernier dans mon sac et l’a appelé afin de signaler la perte. Miracle qui me donna une foi en l’humanité inébranlable et une joie qui me valut toutes sortes de sourires et d’interpellations sympathiques dans la rue. La vie fut belle en ce lundi, et tout autant le mardi suivant. J’adore les Parisiens. Heureusement que je suis partie sinon je me serais prise assez rapidement pour Amélie Poulain.

L’expo Paris Haute Couture (parce que trop de monde chez Dali que de toute façon je n’apprécie que moyennement, et parce que je n’avais pas envie de file d’attente interminable). Ce que j’aime surtout dans la Haute Couture, c’est une idée de l’élégance.

Une pièce de Ibsen au théâtre de la Colline, Solness le constructeur. Bluffée par la mise en scène, les décors qui tournent, bougent, par les comédiens, mais pas très emballée par la pièce elle-même, paraît qu’il y a plein de symboles derrière tout ça, mais sinon l’histoire conçue essentiellement autour d’un personnage tyrannique sans aucune subtilité, autour duquel gravitent des personnalités magnétisées sans qu’on parvienne à comprendre vraiment pourquoi, m’a paru d’un simplisme grossier (ou alors j’ai rien compris, ce qui est possible aussi).

 

J’aurais voulu prendre la photo mais pas osé : ces mains de toutes les couleurs posées sur une colonne métallique dans le métro.

Et enfin le retour, et le travail retrouvé (en tout cas l’idée de…).

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