Encres Vagabondes a aimé L’été où je suis né :

« Léo vit avec ses parents adoptifs, Claire et Charles. Il ne connaît pas sa mère biologique, alors pour la faire exister un peu, il invente des dialogues fictifs avec celle qu’il nomme X : Mes parents disent que je suis toujours ailleurs. Ils le disent d’un air un peu ennuyé, mais ce n’est pas moi qui ai commencé. Ce n’est pas eux non plus, à vrai dire. C’est plutôt celle qui a décidé à ma naissance que je n’allais pas continuer à vivre en sa compagnie. Ma mère biologique. C’est peut-être pour ça que  » Léo » ne me dit rien : ma mère m’appelait sans doute autrement dans sa tête de mère. Elle, c’est pire, elle s’appelle X.

Lorsque l’histoire commence, c’est le début des vacances d’été. Claire et Charles partent quelques jours, laissant la maison à Léo. La vraie vie ! Léo peut se lever quand il veut, manger ce qui lui plaît, bricoler ses motos, et regarder des films avec Jason, son meilleur ami jusque tard dans la nuit.

Et puis voilà, un après-midi, alors qu’il a rendez-vous pour aller se baigner, il rencontre Xavière, une camarade de classe qu’il connaît à peine. La jeune fille revient régulièrement et c’est à ce moment-là que tout se complique :
J’ai commencé à comprendre que quelque chose clochait le matin où mes céréales étaient molles au lieu d’être croustillantes comme j’aime. J’ai mis un moment à comprendre ce qui s’était passé. Tu te rends compte, X, j’ai rêvé si longtemps que mes céréales se sont noyées. Je n’avais même pas réalisé que j’avais dû rester un moment la cuillère en l’air, les yeux dans le vide. Des tas de choses dans ce style-là ont commencé à se modifier. D’abord ce qui avait rapport au temps. On aurait dit que celui-ci avait décidé de s’étirer.

Un jour, Xavière disparaît et ce vide inattendu va faire écho à une autre absence, celle qui tourmente Léo bien plus profondément qu’il ne le croit. Un lent cheminement va le mener sur les traces de sa mère.

C’est un livre court et fort qui dévoile avec pudeur la singulière histoire de Léo. Le récit à la première personne permet de suivre au plus près les pensées et les émotions de l’adolescent qui affleurent au fur et à mesure que naît le sentiment amoureux et que la quête de sa mère devient celle de sa propre identité. »

 

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