Hier soir rererevu Le magnifique, avec les enfants (c’est bien les enfants, ça fait plein d’occasions de revoir des films qu’eux n’ont pas vu), et qui me fait toujours autant rire. C’est THE film culte de tout écrivain de l’imaginaire.

A douze ans, c’est la scène avec le fils qui fait irruption « Bonjour Papa, aujourd’hui c’est mercredi », pour faire la bise au héros Bob Saint-Clar en pleine tuerie dans le repère de l’infâme Karpov ressemblant fort à l’éditeur de François Merlin, qui m’avait valu un fou rire inextinguible. Hier, j’ai jugé vraiment très savoureuse la scène suivante (allez donc savoir pourquoi ;-)). Bon, en vrai les éditeurs ne sont pas comme ça, hein, rares sont ceux qui peuvent se payer des vacances à Acapulco, mais quand un éditeur rechigne à payer un auteur, l’auteur voit immédiatement en l’éditeur un Charon-Karpov :

 

 

Scène ensuite imaginée par Merlin :

Saint-Clar : Tatiana, vous avez la malchance d’avoir devant vous ce que j’ai rencontré de plus ignoble au monde : le colonel Karpov, chef des services secrets de la République Populaire d’Albanie.
Karpov : Vous me flattez, Saint-Clar. Moi, je suis ravi de vous revoir. J’aime retrouver des adversaires de valeur. Vous voulez un cachou ?
Saint-Clar : Vous savez ce que vous pouvez en faire, de vos saloperies de cachous ?

Karpov : Allons, Saint-Clar, nous sommes entre gentlemen, il ne tient qu’à vous que nous soyons amis. Je ne plaisante pas, marchez avec moi, je ferai de vous l’homme le plus riche du monde. Que diriez-vous d’une petite avance de 5 millions de dollars, hein ?
Saint-Clar, dans un geste de grande fierté : J’ai pas besoin de votre argent, Karpov.

 

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