Déterritorialisation incessante comme mode de vie créatif, défis permanents, tout en étant incapable de quitter ses obsessions. Mes obsessions : le corps, les miroirs, les illusions, le progrès, les images, les mots, l’enfance, où on va et où on est. Qui on est et dans quel monde. D’où l’on vient et d’où l’on part. Et par-dessus tout cela, en priorité : l’exclusion sous toutes ses formes et ce que cela renvoie, cette violence (que le mot « inclusion » soit une gourmandise politique ces temps-ci me révolte, tant c’est l’exclusion qui prime, actuellement, partout…). Chacune de ces images ci-dessous illustre parfaitement chacune de mes parutions à venir qui vont s’étaler sur toute l’année prochaine, et dont je suis heureuse bien que je ne puisse présumer de leur qualité, mauvaise juge que je suis de moi-même, mais parce que dans tout leur éclectisme elles forment un portrait fidèle de ces obsessions-là. Ciseler ses obsessions, les creuser, les faire exploser ou les polir, c’est peut-être ce que fait incessamment tout·e écrivain·e. A la fin, elles ne seront peut-être plus qu’une petite pierre toute noire et lisse.

intime-extime

féminisme

tropisme

transhumanisme

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