Deux bons moments de vrai cinoche !
D’abord, Les enfants de la mer. J’avais lu le manga emprunté à la bibli…
Et il s’est passé une demi-heure avant que je le reconnaisse, dans le (très beau) dessin animé-adaptation d’Ayumu Watanabe.
C’est magnifique en grand écran. Un rêve marin grandeur nature…
En plus, avec la musique de Joe Hisaishi : un bonheur…
Et cette semaine vu le dernier Tarantino. J’avais très peur, ayant détesté la violence gratuite et le révisionnisme putassier (et amerlockisisime) de Inglorious Bastard, par exemple. Celui-là, a contrario, je l’ai beaucoup aimé, peut-être justement pour l’orientation inverse adoptée par T. : pour son côté soft et réellement conte de fées. Tarantino sème des indices qui nous font attendre le pire… qui n’arrive jamais (jouissance du tout-se-passe-plutôt-bien-finalement), le tout préparant soigneusement la fin, surprenante.
Une fin polémique, que moi j’ai trouvée très belle (juste après une séance grand-guignolesque drôlissime).
Et puis, c’est un très bel hommage au cinéma de la fin des années 60. La fin d’un monde, le début d’un autre, au travers d’une amitié entre deux hommes. Beaux personnages déclinants, acteurs au top de leur art. C’est foisonnant, c’est déroutant, c’est fascinant, c’est jouissif.
Et du coup, ça m’a donné envie de montrer La Grande Evasion à mon fiston :-).