Sur le blog de Lala Lit Lalère (Sophie Morrissette, auteure jeunesse et chargée de cours en littérature jeunesse), une jolie critique encore de L’été où je suis né :

J’aime ce livre parce qu’il est beau, il est doux. La couverture est fraîche; de l’eau qui coule sur des cailloux.

Léo a grandi dans une famille adoptive aimante. Il a des amis et il ne manque de rien. En fait, il manque de tout parce que sa mère biologique lui manque. Il ne l’a jamais vu parce qu’il a été adopté dès sa naissance. Elle n’a même pas de nom. Il l’appelle X.

X est partout. Il lui parle sans arrêt, dans sa tête, pour comprendre la vie. Mais il ne comprend rien. Il ne comprend surtout pas comment elle a pu partir en abandonnant son bébé.

L’eau coule sur les cailloux. Léo vit des expériences. Il rencontre l’amour, il met en péril l’amitié avec son meilleur ami, il s’éloigne de ses parents adoptifs.
Son amour pour Xavière va le bouleverser, le faire patauger et enfin immerger.

L’eau coule encore et encore, elle polit les cailloux, elle en adoucit les angles.

C’est un roman pour filles parce qu’il éveille, en douceur, la conscience par rapport à leurs corps, à leur sexualité. Il montre à voir, intelligemment, les conséquences d’une grossesse non désirée. Ce roman murmure à ses lectrices qu’elles ont le droit de ne pas « aller plus loin ».

Appréciation: Une source de douceur et de chuchotements bienfaisants au milieu du « beat » ambiant.

 

Merci, chère Sophie.

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